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Une soirée consacrée à l’Amérique latine dès 20h55 ce mardi 24 juin 2025 sur Arte

Une soirée consacrée à l’Amérique latine dès 20h55 ce mardi 24 juin 2025 sur Arte

Ce mardi 24 juin 2025 dès 20h55, Arte diffusera une soirée consacrée à l’Amérique latine.

 

Amérique latine, un continent sous influences (Coups 1/3)

L’Amérique latine oscille depuis des décennies entre élans démocratiques et traditions autoritaires. À travers des archives saisissantes et les récits bouleversants de témoins des événements, cette série offre une plongée dans l’histoire contemporaine de six pays emblématiques, soumis, comme le reste du continent, aux desseins des États-Unis.

Au Brésil, en 1964, l’armée, soutenue par les États-Unis, renverse le président démocratiquement élu João Goulart. Une nouvelle forme de dictature émerge en Amérique latine. Les opposants trouvent refuge au Chili, où Salvador Allende tente d’instaurer légalement un régime socialiste. Le 11 septembre 1973, il meurt lors du coup d’État militaire mené par le général Pinochet. Le nouvel homme fort du pays s’allie avec les dictateurs de la région pour lancer l'opération "Condor". Les opposants aux juntes sont traqués où qu’ils soient, sous le regard complaisant de Richard Nixon. Mais lorsque, en septembre 1976, les services secrets chiliens tuent à Washington un ancien ministre d’Allende, le nouveau président Jimmy Carter refuse de collaborer avec ces régimes autoritaires. En 1977, il redonne au Panamá le contrôle de son canal et, deux ans plus tard, laisse les rebelles sandinistes triompher au Nicaragua. Mais l’élection de Ronald Reagan en 1980 annonce une nouvelle ère.

 

Amérique latine, un continent sous influences (Guerres 2/3)

Au Nicaragua, les sandinistes donnent corps à leur révolution, menant notamment des campagnes d’alphabétisation dans tout le pays. Mais Reagan arme les ennemis du nouveau régime et les paysans opposés à la réforme agraire : une terrible guerre civile débute. Au Panamá, le dictateur Manuel Noriega, proche de la CIA, exécute son principal opposant et transforme son pays en plaque tournante de la drogue, avant d’être arrêté et emprisonné par ses anciens alliés états-uniens. Au crépuscule de la guerre froide, les forces démocratiques du continent engrangent toutefois des succès. Au Brésil, des élections libres se déroulent après vingt ans de dictature militaire. Au Chili, Pinochet, lâché par les États-Unis, quitte le pouvoir après un plébiscite perdu. Au Nicaragua, la guerre civile prend fin et les sandinistes, vaincus, respectent le résultat des urnes. Une crise éclate alors au Venezuela, ruiné : des manifestations violemment réprimées aboutissent au putsch, manqué, d’un jeune soldat, Hugo Chávez.  

 

Amérique latine, un continent sous influences (Chaos 3/3)

L’élection de Chávez en 1998 provoque une onde de choc. Ses réformes radicales suscitent l’ire des élites économiques, qui tentent de le renverser. Galvanisés par les succès chavistes, plusieurs leaders de la gauche latino-américaine triomphent dans les années 2000. Alors qu'une "vague rose" déferle sur le continent, en Colombie, gangrenée par la drogue et la guérilla des FARC, le président Álvaro Uribe s’attaque au narcotrafic en piétinant l’État de droit. L’Amérique centrale devient la nouvelle plaque tournante de la drogue, provoquant un afflux de migrants sans précédent vers les États-Unis. Donald Trump tire son épingle du jeu et entre à la Maison-Blanche. En 2016, le Panamá s’allie avec la Chine, dont l’influence gagne un continent où les bruits de bottes menacent à nouveau. Au Brésil, Jair Bolsonaro, le "Trump des tropiques", remporte la présidentielle. Au Nicaragua, le sandiniste Daniel Ortega réprime toute forme d’opposition. Au Venezuela, l'héritier de Chavez, Nicolás Maduro, règne en autocrate implacable. Au Honduras comme au Salvador, des dirigeants issus de la gauche utilisent des méthodes ultrarépressives pour lutter contre les gangs. 

 

L’Argentine dans la tourmente : Milei, le grand sauveur ?

Après des années de crise, l'arrivée au pouvoir de l'ultralibéral Javier Milei a plongé l'Argentine dans une ère d'austérité radicale. Entre colère et espoir, cet état des lieux part à la rencontre d'une population divisée pour dresser un premier bilan de l’action du nouveau chef d’État.

En novembre 2023, le candidat d'extrême droite Javier Milei, émule de Donald Trump, remporte le second tour de l'élection présidentielle argentine au terme d'une campagne sulfureuse, menée tambour battant à la télévision, sur le terrain et les réseaux sociaux. L’économiste ultralibéral se distingue par ses déclarations provocatrices et ses slogans fétiches, comme le fameux "Vive la liberté, bordel !" Lors de ses meetings, il brandit parfois une tronçonneuse, symbole de son projet de réduire drastiquement les dépenses de l'État, dans un pays miné depuis des décennies par la corruption, la dette et l'inflation. Promesse tenue : sept mois après son investiture, il lance l'un des plans d'austérité les plus radicaux de l'histoire de l'Argentine. Baisse massive des subventions, gel des retraites, suppression de milliers de postes dans la fonction publique… Pour la première fois depuis 2015, le pays affiche un excédent budgétaire. Mais début 2024, près de 53 % de la population vit sous le seuil de pauvreté. Quel est aujourd'hui le bilan de cette politique de choc ? Et comment la société argentine encaisse-t-elle ces mesures brutales ?

 

Le pays des enfants perdus

Au Venezuela, en proie à une crise profonde, deux femmes tentent de protéger leurs enfants des ravages de la faim et de la violence. Une immersion à la fois frontale et sensible dans le combat quotidien pour la survie d’une population qui manque de tout. 

Dans le quartier déshérité de Santa Rosa de Agua, à Maracaibo, Kiara, silhouette famélique et regard las, nourrit à grand-peine ses quatre enfants en mendiant de l’aube à la nuit. Poussée par le désespoir, elle décide de gagner un camp de réfugiés en Colombie, en laissant derrière elle son aîné, Yorbenis. Le garçon de 14 ans, membre d’un gang, risque la mort à chaque coin de rue, entre règlements de comptes et rafles policières. Face à la misère et à la violence dévorantes, Carolina vient en aide à ses congénères à travers sa fondation, "créée dans les larmes, la douleur et le sang". Cette ancienne cheffe de gang, sauvée par sa rencontre avec Dieu, se démène pour offrir un cercueil à un bébé, épauler une adolescente abusée par son grand-père ou soutenir la famille d’un jeune abattu par les forces de l’ordre. Mais n’ayant pas réussi à protéger sa propre fille de deux agresseurs sexuels, Carolina se résigne à se séparer d'elle pour la mettre à l’abri dans un internat religieux. Sœur Antonia y recueille des jeunes filles abandonnées par leurs parents, les Vénézuéliens étant de plus en plus nombreux à fuir à l’étranger.

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