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Soirée spéciale Seconde guerre mondiale, ce mardi 06 mai 2025 dès 20h55 sur Arte

Soirée spéciale Seconde guerre mondiale, ce mardi 06 mai 2025 dès 20h55 sur Arte

Ce mardi 06 mai 2025, Arte proposera trois documentaires inédits sur la Seconde guerre mondiale.

 

Churchill, Roosevelt et Staline : La route vers Yalta

En février 1945, Staline, Roosevelt et Churchill se réunissaient à Yalta pour dessiner l’ordre mondial d’après-guerre. S’appuyant sur les souvenirs de diplomates, Cédric Tourbe déroule l’histoire de cette alliance chaotique entre trois leaders aux personnalités et aux visées politiques antagonistes.

La série de clichés les montrant assis côte à côte, à l’issue de la conférence de Yalta, est entrée dans l’histoire. En février 1945, alors que l’Armée rouge n’est plus qu’à 65 kilomètres de Berlin, le président américain Franklin D. Roosevelt, le Premier ministre britannique Winston Churchill et le maître de l’URSS Joseph Staline se retrouvent en Crimée pour préparer la paix en s’accordant – ou en convenant de trancher ultérieurement – sur un certain nombre de sujets cruciaux : création de l’ONU, avenir de l’Allemagne ainsi que de la Pologne, place de la France parmi les vainqueurs, entrée en guerre de Moscou contre le Japon, sort de la démocratie dans l’Europe libérée…

Ces journées de négociations sont l’aboutissement de longues années de relations diplomatiques et personnelles entre les trois leaders, dictées – après l’invasion de l’URSS par les troupes allemandes le 22 juin 1941 – par le même objectif de victoire, mais contrariées par des intérêts divergents...

 

Témoins de la Libération : Trois femmes, trois pays, trois destins

Dans les mois précédant la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Française Madeleine, l’Italienne Magda et l’Allemande Käte ont confié leurs angoisses et leurs espoirs à leur journal intime. À travers leurs destinées individuelles, ce documentaire éclaire la volonté de survie des femmes au cœur de la terreur.

Madeleine, 22 ans, arrive à Paris au printemps 1944 pour poursuivre des études de droit. Dans son foyer d’étudiantes, elle apprend avec émotion la nouvelle du débarquement allié en Normandie, avant d’assister à l’insurrection, puis à la libération de la capitale le 25 août. Si le soulagement et la liesse dominent, la jeune Bordelaise "détourne la tête" face au "cruel châtiment" infligé aux femmes suspectées de collaboration, tondues et exhibées dans les rues.

À Milan, Magda, 52 ans, soutient les partisans tout en s’inquiétant pour son fils Raffaelino, qui a rejoint la lutte contre les fascistes et les nazis. La cité lombarde est libérée le 25 avril 1945, mais l’engagement de la poétesse italienne, comme celui de toutes ses compatriotes impliquées dans la résistance, ne sera reconnu que bien plus tard…

De son côté, Käte commence à tenir un journal en avril 1945, alors que l’Armée rouge est aux portes de Berlin et que la ville essuie un déluge de bombes. Accrochée à l’espoir de revoir sa compagne, qui a fui les combats avec ses enfants, la trentenaire raconte la misère, le chaos, mais aussi les nombreux viols commis par les vainqueurs russes.

 

Traître nazi ou espion américain ? L’agent "Red" Erickson

Américain d’origine suédoise et négociant en pétrole, Eric Erickson aurait entretenu des relations commerciales avec le régime nazi dans le seul but de livrer des informations aux services secrets de son pays et d’œuvrer à la défaite du IIIe Reich. Mais quelle réalité se cache derrière le mythe héroïque qu’il a lui-même façonné ?

Né à Brooklyn en 1896 dans une famille d’immigrés suédois, Eric Erickson fonde sa propre entreprise dans l’industrie pétrolière. Durant la Seconde Guerre mondiale, le riche négociant tisse des liens commerciaux avec le régime hitlérien et multiplie les déplacements dans le Reich. Grâce à ces relations d’affaires, l’agent "Red" Erickson recueille en réalité des informations cruciales sur les raffineries nazies, qu’il livre aux services secrets américains. Selon la légende qu’il a lui-même alimentée, cette collaboration, déterminante dans la défaite de l’Allemagne, aurait eu pour unique objectif d’œuvrer à la paix. Mais qu’en est-il réellement ?

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