Au sommaire du magazine d’information « Complément d’enquête », présenté par Tristan Waleckx, ce soir à 23h05 sur France 2, une enquête inédite intitulée : « Arnaques à la chaîne : les esclaves du clic ».
Vous avez sûrement reçu ce genre de message. Un inconnu au visage avenant vous propose d’échanger sur les réseaux sociaux. Vous acceptez l’invitation et sans le savoir le piège se referme sur vous. De l’autre côté de la planète, l’industrie du crime va tenter de vous escroquer.
De la France à l’Asie, Complément d’enquête a remonté le fil de ces arnaques à grande échelle qui génèrent des dizaines de milliards d’euros.
Des Français qui ont perdu jusqu’à 200 000 euros témoignent. Ils ont été bernés par de faux profils qui leur proposaient d’investir dans les cryptomonnaies. Certains ont porté plainte mais police et justice ont été dans l’incapacité de retrouver les coupables.
Les équipes de Complément d'enquête ont suivi la piste de l’argent volatilisé. Elle les a conduits dans la jungle birmane. Là, dans de vastes complexes contrôlés par des réseaux criminels chinois, des dizaines de milliers de petites mains travaillent 16 à 18 heures par jour, sur tous les fuseaux horaires pour arnaquer le monde entier. Parfois, ces employés du crime organisé sont réduits en esclavage, battus et torturés, forcés à commettre ces cyber-escroqueries.
Plusieurs de ces hommes et femmes qui ont réussi à fuir ces usines à arnaques racontent la face cachée de ce business. Complément d'enquête a aussi récupéré des images accablantes sur la vie dans ces camps.
Au Cambodge, cette industrie de l’arnaque pèse 12 milliards d’euros selon des experts américains et emploie, d’après l’ONU, au moins 100 000 travailleurs forcés. Quels sont les liens entre certains de ces camps et des personnalités proches du pouvoir cambodgien ?
Complément d’enquête sur ces arnaques à la chaîne et les esclaves du clic.