Au sommaire du magazine d’information « Envoyé spécial », présenté par Elise Lucet, ce soir à 21h10 sur France 2 :
Le blues des bleus
La police nationale subit une vague de démission inédite et de grande ampleur.
Confrontés à des missions de plus en plus violentes et à la détestation d’une part de la population, les gardiens de la paix sont en proie à un profond mal-être. Épuisement professionnel, manque de reconnaissance, troubles psychiques, addictions à l’alcool… les pathologies sont multiples. Expression ultime de ce malaise : le taux de suicides dans les forces de l’ordre est supérieur de 36% à celui du reste de la population. Nous avons obtenu l'autorisation exceptionnelle de tourner au centre de soin Le Courbat. Ce château, perdu dans la campagne en Touraine soigne les policiers souffrant d’addictions, de burn-out ou d’autres traumatismes psychologiques. Nous avons voulu savoir ce qui se passe dans la tête de ces policiers malades de leur métier. Ils nous racontent, malgré leur devoir de réserve parfois, pourquoi ils se sentent si mal, pourquoi ils renoncent de plus en plus à un métier qui les faisait pourtant rêver...
Violences urbaines : Pourquoi Montargis ?
Le 29 juin dernier, Montargis (Loiret) s’embrase.
Au cœur de la ville de 15 000 habitants, le commissariat, la mairie et la rue commerçante sont saccagés par des émeutiers. Plus d’une centaine de magasins touchés, certains entièrement incendiés.
Pourquoi cette ville moyenne est-elle devenue l’un des symboles de ces violences urbaines sans précédent ?
Pour la première fois à la télévision, des policiers mais aussi des émeutiers racontent cette soirée de l’intérieur. Des habitants et des commerçants confient leur traumatisme depuis cette soirée de chaos.
Révolte d’une partie de la jeunesse, manque de policiers, rôle des réseaux sociaux, ou difficultés sociales…Ce reportage inédit d’Envoyé spécial s’attache à comprendre les causes de ces violences qui ont profondément marqué la ville.
De Trappes aux USA, la millionnaire des crêpes
Mawa McQueen est chef, noire, célèbre... et millionnaire, une vraie surprise pour cette mère de famille d'origine ivoirienne, fille d'une femme de ménage passée de la banlieue parisienne de Trappes à Aspen, une station de ski très huppée dans le Colorado. Elle y a lancé une crêperie de luxe où s'arrachent ses galettes faites maison et vendues à prix d'or. Désormais à la tête de deux crêperies et deux restaurants, totalisant 120 employés, elle ne compte pas s'arrêter en si bon chemin.
Elle a suivi l'enseignement du lycée hôtelier des Yvelines où, il y a une vingtaine d'années, elle faisait partie des rares personnes noires. Mais c'est aux Etats-Unis qu'elle a trouvé des modèles, et qu'elle a réalisé son rêve car "la France ne pouvait pas [lui] donner ce que [qu'elle] voulai[t]". Une histoire de patience, d'émancipation, et de mélange des cultures.