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Capitalisme américain : Le culte de la richesse, série documentaire inédite, ce soir à 20h55 sur Arte

Capitalisme américain : Le culte de la richesse, série documentaire inédite, ce soir à 20h55 sur Arte

Ce soir à 20h55, Arte diffusera la série documentaire inédite « Capitalisme américain : Le culte de la richesse ».

Comment, aux États-Unis, la République frugale des pères fondateurs s’est-elle transformée en gouvernement de riches pour les riches ? En trois épisodes, cette série documentaire retrace les grandes étapes du capitalisme américain.

 

Le paradis des millionnaires (1870-1920)

À la fin du XIXe siècle, un club de millionnaires – John D. Rockefeller et son monopole du pétrole, le roi de l’acier et philanthrope Andrew Carnegie ou le banquier J. P. Morgan qui, de Wall Street, finance la révolution industrielle – s’empare de l’Amérique, où les immigrés fournissent une main-d’œuvre corvéable à merci. Le pacte scellé entre mondes des affaires et de la politique accélère la course au profit de la libre entreprise et la mise en place d’un capitalisme impitoyable. Mais un courant progressiste dénonce l’exploitation, la détresse sociale et la puissance corruptrice des grandes fortunes : à la veille de la Première Guerre mondiale, le travail des enfants est interdit et un impôt est institué sur le revenu des plus riches. La philanthropie, exonérée de taxes, devient alors une niche fiscale de choix.

 

Faire casquer les riches (1921-1946)

Nommé secrétaire au Trésor, le roi de l’aluminium Andrew Mellon développe la théorie du "ruissellement". Mais le paradis des millionnaires se fracasse contre le krach de 1929, qui précipite le pays dans la Grande Dépression et le chômage de masse. "Soak the rich" ("faire casquer les riches") : ulcéré par la cupidité et la fraude fiscale, le démocrate Roosevelt, qui sera réélu en 1936, prône un capitalisme maîtrisé. Avec son New Deal, l’État fédéral reprend la main sur l’économie et lance de grands chantiers publics. Au-delà du rêve américain, les "libéraux", adeptes de la régulation, et les "conservateurs", qui accusent l’interventionniste Roosevelt de tyrannie, s’affrontent sur le choix du capitalisme.

 

Qui veut gagner des milliards ? (1981 à aujourd'hui)

L’État-providence fédéral contrôle le capitalisme américain jusqu’au choc pétrolier de 1973 et la récession, qui entraînent l’élection de l’ultralibéral Ronald Reagan. À l’aube de la révolution informatique, dans le nouvel eldorado de la Silicon Valley, autour de l’université de Stanford qui associe recherches publique et privée, émerge une génération d’entrepreneurs, dont Bill Gates et Steve Jobs, génies porteurs du "mythe du garage" à l’expansion croissante. Mais déjà se profile une nouvelle révolution technologique, financée par l’État : les autoroutes de l’information et Internet, sur lesquelles surfent des visionnaires bientôt milliardaires, Larry Page et Sergey Brin, pères de Google, ou encore Elon Musk.

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