Au sommaire du magazine d’information « Complément d’enquête », présenté par Tristan Waleckx, ce soir à 23h00 sur France 2, une enquête inédite intitulée : « Prix cassés et coups de pression : révélations sur le système Leclerc ».
Il s’invite presque chaque jour sur votre radio préférée, c’est un habitué des plateaux télé : avec son éternel sourire et son costume bleu, Michel-Edouard Leclerc s’est autoproclamé ambassadeur des petits prix, défenseur acharné du consommateur français en mal de pouvoir d’achat.
Mais si l’inflation record mine bien le porte-monnaie de ses clients, elle fait aussi les affaires de l’enseigne qui porte son nom.
En l'espace d'un an, Leclerc a vu son chiffre d'affaires bondir de 8,5 % pour atteindre les 55,6 milliards d'euros en 2022. Grâce à une politique de prix agressive, la petite épicerie bretonne fondée par le père du très médiatique Michel-Edouard il y a près de 75 ans est devenue la première enseigne de grande distribution en France.
Mais à quel prix ? Quelles sont ses méthodes pour faire fondre les tarifs ? Pendant 9 mois, nous avons enquêté sur un incroyable système.
Petits arrangements avec les contrats de travail, utilisation abusive de main-d’œuvre, coup de pression sur les fournisseurs récalcitrants : Complément d’enquête vous dévoile les pratiques parfois contestables d’une enseigne qui a fait la fortune des propriétaires de ses magasins.
Accro aux voitures de luxe et aux jets privés, certains d’entre eux mènent aujourd’hui la grande vie grâce à des montages économiques très lucratifs.
Quant à Michel-Edouard Leclerc, régulièrement présenté comme le patron préféré des Français, il n’est plus salarié de l’enseigne depuis presque dix ans, mais lui facture très cher son image de parfait communicant.