Sur son site internet, l’ARCOM annonce la mise en garde de C8 suite à la séquence avec les policiers de la Brav-M dans « Touche pas à mon poste » mais également des interventions auprès des chaînes BFM TV, L’Equipe, LCI, RMC Découverte, RMC Story, TFX, TF1 Séries Films et TMC et répond à des plaintes de téléspectateurs.
L’Arcom a été alertée au sujet d’une séquence au sein de l’émission Touche pas à mon poste !, diffusée le 31 mars 2023 sur C8, au cours de laquelle quatre personnes, présentées par l’animateur comme appartenant à l’unité des policiers de la BRAV-M, étaient invitées à s’exprimer au sujet de la polémique entourant leur activité.
L’Autorité a constaté que l’animateur a expressément déclaré, à plusieurs reprises, que quatre de ses représentants avaient accepté une interview exclusive. Or, dans une émission ultérieure en date du 3 avril 2023, l’animateur a admis que l’une au moins de ces personnes n’appartient pas à la BRAV-M et qu’elle a été révoquée de la Police nationale.
Les résultats de l’enquête administrative diligentée par la Préfecture de police de Paris à la suite de l’émission ont démontré qu’au final, aucun de ces quatre intervenants n’était membre de la BRAV-M.
Dès lors, la séquence apparaît de nature à caractériser un manquement à l’exigence d’honnêteté et de rigueur dans la présentation et le traitement de l’information, telle qu’énoncée à l’article 1er de la délibération du 18 avril 2018 .
En conséquence, l’Autorité a fermement mis en garde l’éditeur de la chaîne C8 contre la répétition d’un tel manquement.
L’Arcom a été alertée au sujet de séquences portant sur le programme Le Late diffusées dans l’émission Touche pas à mon poste ! diffusées les 25 et 28 novembre 2022 sur C8.
L’Autorité a rappelé qu’il ne relève pas de sa compétence, mais de celle du juge judiciaire, de se prononcer sur le caractère éventuellement constitutif de diffamation ou de de dénigrement des propos tenus lors des séquences signalées.
En conséquence, l’Autorité n’est pas intervenue à l’encontre de l’éditeur du service.
L’Arcom a été alertée au sujet d’une interview de Mme Emmanuelle Seigner au sein de l’émission Sept à huit diffusée le 16 octobre 2022 sur TF1.
Elle n’a pas relevé de manquement de la chaîne aux obligations qui lui incombent.
En conséquence, l’Autorité n’est pas intervenue à l’encontre de l’éditeur du service.
L’Arcom a constaté la diffusion dans les écrans publicitaires des chaînes BFM TV, L’Equipe, LCI, RMC Découverte, RMC Story, TFX, TF1 Séries Films et TMC (...) et de plusieurs services membres ou adhérents du GIE Les Indés Radios, d’un message en faveur d’une organisation syndicale, alors que devaient se tenir les élections professionnelles dans la fonction publique du 1er et 8 décembre 2022.
Elle a considéré que cette diffusion était contraire aux dispositions des articles 2 et 14 du décret du 27 mars 1992 fixant les principes généraux définissant les obligations des éditeurs de services en matière de publicité, de parrainage et de téléachat.
Elle a donc demandé aux éditeurs des services de télévision concernés de veiller, à l’avenir, au respect de la réglementation publicitaire.