Au sommaire du magazine d’information « Envoyé spécial », présenté par Elise Lucet, ce soir à 21h10 sur France 2 :
Les damnés du cobalt
La scène fait froid dans le dos : Hervé, jeune congolais, descend chaque jour dans un puit étroit, qu'il a lui-même creusé, à la recherche de cobalt.
Ce minerai est indispensable à notre transition énergétique. Il sert, entre autres, à la fabrication de batteries électriques. Envoyé spécial a accompagné l'un de ces "damnés du cobalt" travaillant 20 mètres sous terre dans ces mines artisanales, qui manquent de s'écrouler à tout moment, et où l'oxygène se fait rare.
A la force des bras, chaque mois, Hervé remonte une tonne de cobalt. Prix de vente : 1100 euros. De quoi améliorer légèrement son quotidien et celui de sa famille, mais pas suffisant pour sortir de la pauvreté. Un paradoxe, quand on pense que la République Démocratique du Congo est la plus grosse réserve au monde de cobalt.
Le pays aurait pu utiliser cette manne providentielle pour enfin faire sortir sa population du sous-développement. Pourtant, l'immense majorité des congolais profitent à peine de cette ressource. Les autorités ont vendu les principales mines à des entreprises étrangères, chinoises pour la plupart. Ne restent que des miettes de cobalt pour les Congolais, qui voient, sous leurs yeux, la richesse naturelle de leur pays confisquée par d'autres nations.
Cocaïne au volant : le nouveau fléau
Après l'accident provoqué par Pierre Palmade, enquête sur ces drogués de plus en plus nombreux sur nos routes. Ces consommateurs de cocaïne ou autres stupéfiants prennent le volant sans réaliser les risques qu'ils encourent et le danger qu'ils représentent pour les autres automobilistes. Résultats, des vies parfois brisées et en face, pour ces chauffards, des condamnations souvent jugées beaucoup trop légères par les victimes. En 2022, plus de 700 personnes auraient perdu la vie à la suite d’accidents impliquant la prise de cocaïne ou de cannabis.
Les choeurs brisés
C'est un monde feutré, souvent bourgeois, où la parole se libère enfin : celui des chorales pour enfants. Les équipes d'Envoyé spécial, en partenariat avec le journal Le Parisien, révèlent plusieurs abus sexuels qui auraient été commis sur des jeunes chanteurs par des chefs de chœurs, notamment au sein de la manécanterie des Moineaux du Val-de-Marne, en banlieue parisienne. Une enquête inédite, avec des témoignages rares et des archives qui montrent que l'un de ces chefs de chœur aurait pu sévir de chorale en chorale grâce au silence complice de plusieurs employeurs.