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Quelqu'un à qui parler, documentaire inédit, ce soir à 23h00 dans Infrarouge sur France 2

Quelqu'un à qui parler, documentaire inédit, ce soir à 23h00 dans Infrarouge sur France 2

Ce soir à 23h00 dans la case « Infrarouge », France 2 proposera le documentaire inédit « Quelqu'un à qui parler ».

Plus de 3 millions d’appels par an font retentir nuit et jour les lignes d’écoute et de soutien en santé mentale. A travers les mots des écoutants, on perçoit, en creux, tous les maux profonds dont souffre notre époque, ses blessures et le besoin patent d’un supplément d’humanité.

Avoir à toute heure la possibilité de composer anonymement un numéro d’appel gratuit pour espérer trouver quelqu’un de bienveillant à qui parler constitue un secours particulièrement inestimable pour toutes celles et ceux d’entre nous qui sont sans personne à qui se confier ; Et ce, parce qu’il y a bien des douleurs, des chagrins indicibles, des failles et des détresses enfouies qui demeurent inentendues ou difficiles à livrer à un proche, ou même à dire face à un médecin ou accompagnant professionnel en santé mentale.

Il y a là, aux bouts des lignes d’écoute, la solitude discrète qui s’exprime modestement à voix basse ou mots étouffés, il y a les colères gorgées d’angoisse de ne plus parvenir à sortir la tête de l’eau, il y a les cris, les regrets et le vertige d’avoir perdu un être cher, il y a les larmes, les silences profonds, puis l’audace d’oser clamer enfin le tumulte et les difficultés du quotidien.

Il y a là au bout des lignes téléphoniques tous les échos d’un monde qui se noie d’un trop plein d’indifférence et d’un manque profond de liens humains. Il y a l’accablement d’hommes et femmes qui s’effacent peu à peu à eux-mêmes et qui recherchent une respiration, un sas, un mince filet de lumière au travers de l’immense couche d’isolement dense et opaque qui les recouvre.

Il y a là aussi les voix d’une population grandissante qui erre et se désespère de ne pas arriver à trouver de rendez-vous ou ni même d’accès aux soins en santé mentale, et toutes celles et ceux forts nombreux dont les prescriptions, les suivis et les hospitalisations ne suffisent plus à réduire ou même à soulager l’envahissement progressif des souffrances produites par le mal-être.

Il y a enfin, aux bouts des lignes, tout ce que peut l’écoute et le reflet invisible de notre besoin universel d’être écouté pour se sentir vivant, exister.

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