Sur son site internet, l’ARCOM (ancien CSA) communique sur ses interventions concernant le respect du principe d’équité des temps de parole et d’antenne pour la période du 1er janvier au 7 mars 2022.
« L’Arcom a examiné le respect du principe d’équité des temps de parole et d’antenne dans le traitement de l’actualité consacrée à l’élection du Président de la République, pour la période du 1er janvier au 7 mars inclus.
À l’issue de cet examen, elle a constaté :
Sur TF1, la surexposition en temps de parole et d’antenne d’Eric Zemmour, ainsi que la sous-représentation en temps de parole et d’antenne de Valérie Pécresse. L’Arcom a donc demandé à la chaîne d’être particulièrement vigilante au cours de la nouvelle période, qui a débutée le 8 mars, afin que les équilibres de temps de parole et de temps d’antenne entre tous les candidats soient conformes au principe d’équité renforcée ;
Sur France 2, la surexposition en temps de parole et d’antenne de Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot, ainsi que la sous-représentation en temps de parole et temps d’antenne de Valérie Pécresse, et en temps d’antenne d’Anne Hidalgo. L’Arcom a appelé fermement l’attention de la chaîne sur la nécessité de ne pas réitérer ces déséquilibres pour les périodes à venir de la campagne électorale ;
Sur France 3, la surexposition en temps de parole et d’antenne de Yannick Jadot et Fabien Roussel, ainsi que la sous-représentation en temps de parole et d’antenne de Valérie Pécresse. L’Arcom a appelé fermement l’attention de la chaîne sur la nécessité de ne pas réitérer ces déséquilibres pour les périodes à venir de la campagne électorale ;
Sur France 5, une importante surexposition en temps de parole et temps d’antenne d’Eric Zemmour, ainsi que la sous-représentation en temps de parole et temps d’antenne de Valérie Pécresse. L’Arcom a appelé fermement l’attention de la chaîne sur la nécessité de ne pas réitérer ces déséquilibres pour les périodes à venir de la campagne électorale ;
Sur M6, la sous-représentation en temps de parole et d’antenne de Valérie Pécresse, ainsi qu’en temps d’antenne d’Anne Hidalgo. L’Arcom a donc invité la chaîne à poursuivre ses efforts dans l’application des règles en vigueur en vue de la seconde période ;
Sur C8, la surexposition en temps de parole et d’antenne de Jean-Luc Mélenchon. L’Arcom a invité la chaîne à poursuivre ses efforts dans l’application des règles en vigueur pour la seconde période ;
Sur TMC, la sous-représentation en temps de parole et d’antenne de Valérie Pécresse et en temps d’antenne d’Anne Hidalgo. L’Arcom a donc demandé à la chaîne d’être particulièrement vigilante au cours de la nouvelle période, qui a débutée le 8 mars, afin que les équilibres de temps de parole et de temps d’antenne entre tous les candidats soient conformes au principe d’équité renforcée ;
Sur BFM TV, une forte et persistante surexposition en temps de parole et d’antenne d’Eric Zemmour. Si l’Arcom a observé les efforts fournis, elle constate que ceux-ci n’ont pas permis de résorber les déséquilibres avant la fin de la période. Elle a également noté la sous-représentation en temps de parole et en temps d’antenne d’Anne Hidalgo et de Nicolas Dupont-Aignan. L’Arcom a donc mis en garde la chaîne contre le renouvellement de tels manquements au principe d’équité au cours de la deuxième période d’application de la recommandation du 6 octobre 2021 qui a débuté le 8 mars ;
Sur CNews, la surexposition en temps de parole et d’antenne d’Éric Zemmour, déjà signalée les 7 et 18 février et le 3 mars 2022. L’Arcom a donc demandé fermement à la chaîne d’exposer les candidats de manière conforme au principe d’équité au cours de la seconde période d’application de sa recommandation du 6 octobre 2021 qui a débuté le 8 mars ;
Sur RMC Story, la surexposition persistante en temps de parole et d’antenne d’Eric Zemmour, ainsi que la sous-représentation en temps de parole et temps d’antenne d’Anne Hidalgo et Valérie Pécresse. L’Arcom donc demandé fermement à la chaîne d’exposer les candidats de manière conforme au principe d’équité au cours de la seconde période d’application de la recommandation du 6 octobre 2021 qui a débuté le 8 mars ;
Sur RMC Découverte, la surexposition particulièrement marquée en temps d’antenne d’Emmanuel Macron, ainsi que la sous-représentation en temps d’antenne d’Anne Hidalgo et Marine Le Pen. Par ailleurs, elle a constaté, malgré un volume moins significatif que sur les autres antennes, l’absence d’accès à l’antenne de plusieurs candidats, notamment de Nicolas Dupont-Aignan et Philippe Poutou. L’Arcom a donc mis en garde la chaîne contre le renouvellement de tels manquements au principe d’équité au cours de la seconde période d’application de la recommandation du 6 octobre 2021 qui a débuté le 8 mars ;
Sur LCI, l’Arcom a noté les efforts de la chaîne afin de corriger les déséquilibres précédemment constatés. Elle a toutefois relevé la surexposition en temps d’antenne d’Eric Zemmour et la sous-exposition en temps de parole et en temps d’antenne de Valérie Pécresse. L’Arcom a donc demandé à la chaîne d’être particulièrement vigilante au cours de la nouvelle période, qui a débutée le 8 mars, afin que les équilibres de temps de parole et de temps d’antenne entre tous les candidats soient conformes au principe d’équité renforcée ;
Sur Franceinfo:, l’Arcom a de nouveau observé la surexposition en temps de parole et d’antenne de Yannick Jadot, ainsi que la sous-représentation en temps de parole et d’antenne de Marine Le Pen. Elle avait déjà attiré l’attention de la chaîne sur ces déséquilibres à deux reprises. Elle a donc demandé fermement à la chaîne d’exposer à l’avenir les candidats de manière plus conforme au principe de l’équité ;
Sur BFM Business, l’absence d’accès à l’antenne, notamment, de Philippe Poutou, ainsi que la sous-représentation en temps de parole et d’antenne de Valérie Pécresse et la persistante surreprésentation en temps de parole d’Eric Zemmour et de Yannick Jadot. L’Arcom a donc appelé fermement l’attention de la chaîne contre le renouvellement de tels manquements au principe d’équité au cours de la seconde période d’application de la recommandation du 6 octobre 2021 ».