Sur son site internet, l’ARCOM (ancien CSA) communique sur ses interventions eu autres réponses à des plaintes de téléspectateurs.
Le CSA, devenu l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) le 1er janvier 2022, a été alerté au sujet des émissions La Matinale et Morandini Live diffusées le 4 juin 2021 sur CNews.
Il a relevé que des faits incertains, faisant l’objet d’une enquête de police, avaient été présentés sur un mode affirmatif à de multiples reprises, sans aucune prudence ni précautions, ce qui caractérise une méconnaissance des dispositions de l’article 1er de la délibération du 18 avril 2018 relative à l’honnêteté et à l’indépendance de l’information et des programmes qui y concourent (...).
En conséquence, le Conseil a fermement mis en garde l’éditeur contre le renouvellement d’un tel manquement et l’a invité à veiller, à l’avenir, au respect des dispositions précitées.
L’Arcom a été alertée au sujet d’une séquence évoquant les personnes non-vaccinées contre la Covid-19 dans l’émission 24h Pujadas diffusée le 29 décembre 2021 sur LCI.
Elle a observé que, si les propos signalés pouvaient choquer dans le contexte sanitaire actuel, leur auteure avait souligné qu’il s’agissait d’une boutade et les avait immédiatement retirés. Il a par ailleurs été relevé que ces propos avaient été fermement condamnés en plateau.
Considérant toutefois l’absence de réaction du présentateur de l’émission, l’Autorité a tenu à appeler l’attention des responsables de la chaîne sur la nécessité de veiller au respect de la maîtrise de l’antenne en toutes circonstances, notamment lorsque des sujets aussi sensibles sont évoqués.
L’Arcom a été alertée au sujet du documentaire Beaucaire, ville française diffusé le 15 novembre 2021 sur France 3 Occitanie.
De manière générale, le point de vue subjectif de l’auteur est un élément inhérent à la réalisation d’une œuvre documentaire, quand bien même elle serait susceptible de prêter à controverse.
Dans le cas d’espèce, l’Autorité a estimé que le documentaire ne comportait pas d’éléments justifiant son intervention auprès de l’éditeur. Elle a notamment relevé que la pluralité des points de vue avait été assurée.