Ce soir à 21h05 sur M6, place au magazine « Zone Interdite », présenté par Ophélie Meunier sur le thème : « Vacances ou travail au soleil : ces Français qui choisissent Dubaï ».
Prix cassés pour les touristes, création de nouveaux visas pour favoriser l'installation rapide des étrangers, Dubaï profite de la pandémie pour enclencher une opération séduction de grande envergure. Et en ce moment, les Français répondent massivement à l'appel ! Connue pour ses gratte-ciels vertigineux, ses îles en forme de palmiers et ses plages de sable fin, Dubaï, la première cité des Émirats-Arabes-Unis, a réussi en quelques mois à reprendre le contrôle de la situation sanitaire et cherche à se positionner aujourd'hui comme une destination quasi « covid free » où l'on peut profiter de la vie presque comme avant.
Avec des vols long-courrier à deux-cents euros, des chambres d'hôtel à soixante euros, jamais la destination n'avait affiché des tarifs aussi attractifs. Romain, Chloé et leurs deux enfants, Lounis, 7 ans, et Inès, 3 ans, sont originaires de Caen (Calvados). Ils ont craqué pour une semaine de vacances : Dubaï est l'un des seuls endroits au monde à proposer encore une multitude d'activités pour toute la famille. Shopping, restaurants, sorties, tout est possible à condition de respecter les règles sanitaires que le pays a mis en vigueur. En fin de séjour, la famille s'offrira un petit extra : dormir à l'Atlantis Palm, un hôtel hors norme avec parc aquatique et aquarium géant qui affiche des réductions de 40%.
En ce moment, certains décident de s'installer à Dubaï durablement pour y travailler, surtout quand leur secteur d'activité, en France, est sinistré à cause de la pandémie. Caroline, 34 ans, et son mari Roberto, 35 ans, vivaient, il y a encore quelques mois, à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) en région parisienne avec leurs deux filles. Roberto, restaurateur, avait déjà envie de tenter l'aventure aux Émirats. En février dernier, il part en repérage à Dubaï. L'arrivée de l'épidémie en France et la fermeture des restaurants le confortent dans son projet. En quelques semaines, il trouve un poste de chef dans l'un des plus grands hôtels de la ville. Sa femme et ses filles l'ont rejoint il y a quatre mois. Aujourd'hui, entre la recherche d'un appartement, d'une école pour les enfants, Dubaï réserve de bonnes et de moins bonnes surprises. Si les prix de l'immobilier sont comparables à ceux de Paris, l'éducation et la santé vont lui revenir bien plus cher qu'en France.
Certains Français ne regrettent pas d'avoir pris un aller-simple pour l'Émirat ! Émilie, 34 ans, originaire de la Creuse, est arrivée à Dubaï il y a trois ans. Assistante de direction, elle gagne un peu mieux sa vie qu'en France mais elle s'est surtout découvert une passion étonnante : les courses de dromadaires. Ses talents de jockey amateur lui permettent de participer à la course la plus importante de la saison avec, à la clef peut-être, un joli pactole : les 20 000 euros destinés au vainqueur de la course des expatriés.
Sébastien Noat, 40 ans, est lui spécialisé dans l'ouverture de restaurants et d'hôtels de luxe dans le monde entier. Aujourd'hui, ce Monégasque est le directeur du tout nouveau 5 étoiles de la ville, un palace à l'architecture époustouflante. Bolides de courses, stars américaines, Sébastien multiplie les coups d'éclats pour remplir son palace. Mais il a la pression pour remplir ses chambres destinées au départ à une clientèle d'affaires haut de gamme, bien moins présente depuis l'épidémie.
Et dans l'Émirat, une star bien de chez nous fait le buzz. Enrico Macias ! Le chanteur a dû annuler tous ses concerts en France mais à Dubaï les spectacles continuent ! Pour Enrico et sa troupe, pouvoir remonter sur scène constitue une vraie bouffée d'oxygène. Mais c'est aussi une grosse pression : ils ont tapis rouge à l'Opéra de Dubaï, deux soirs de suite.