Grâce à son bouquet de propositions éditoriales déployé à l’antenne, sur arte.tv et ses chaînes sociales, ARTE réalise, cette année encore, des records d’audiences historiques : 2,9% à l’antenne soit une hausse de 12% (2,6% en 2019) et une croissance de +50% sur le numérique avec 137 millions de vidéos vues en moyenne chaque mois sur l’ensemble de ses réseaux de diffusion (+50% vs. 2019).
Cette progression exceptionnelle des audiences confirme l’adhésion du public à ces trois offres qui sont à la fois distinctes et cohérentes entre elles. La promesse de qualité éditoriale adaptée à chaque canal permet d’élargir l’audience et de toucher un public plus jeune : de plus en plus nombreux sur le site, les chaînes sociales, il l’est également à l’antenne où l'on constate en 2020, une augmentation de 35% des téléspectateurs de 15 à 34 ans (vs 2019).
L’âge moyen pondéré du public d’ARTE a par conséquent baissé de près de 2 ans (vs 2019) et s’élève à 50,6 ans (l’âge moyen sur l’antenne est de 64 ans, 50 ans sur arte.tv et 37 ans sur les chaînes sociales).
Les confinements ont logiquement accru les niveaux d’audience à l’antenne comme sur le numérique mais dans des volumes remarquables. Lors du premier confinement (du 17 mars au 11 mai), le nombre moyen de téléspectateurs à l’antenne a progressé de 44 % alors que sur le numérique, les vidéos vues ont augmenté de 65 %. Lors du deuxième confinement (du 2 novembre au 13 décembre), le nombre moyen de téléspectateurs à l’antenne a progressé de 37 % et les vidéos vues ont enregistré une hausse de 90 % s’expliquant notamment par le très fort enrichissement de l’offre numérique, notamment sérielle.
En Allemagne, à l’antenne, ARTE progresse également de 9% avec 1,2% de pda (contre 1,1% de pda en 2019).
En Europe, ARTE continue de s’enraciner en s’adressant dans leur langue maternelle à 70% des Européens et enregistre une progression de 50% sur son offre numérique en anglais, espagnol, polonais, et italien (vs 2019). Soulignons que la proportion des vidéos vues réalisées hors France et Allemagne, s’élève à 20 %.
« Le contexte si particulier de l’année 2020 a, en partie, amplifié ces bons résultats. Mais il a été aussi révélateur de l’engagement d’ARTE : alors que nos repères se fragilisaient, la chaîne a pleinement rempli sa mission au service de tous les publics, offrant à chacun la capacité de s’émouvoir et le pouvoir de comprendre ». Bruno Patino, président d’ARTE
Une solide progression à l’antenne
En France, à l’antenne, la chaîne affiche 2,9% de pda, soit +12% par rapport à 2019 et en hausse de +32% par rapport à 2017 (2,6% en 2019, 2,4% en 2018 et 2,2% en 2017). Il s’agit cette année encore, de la plus forte croissance parmi les chaînes historiques et elle concerne l’ensemble de la grille.
Une tendance notable : ARTE mobilise de façon plus massive son audience, ainsi en 2020, 256 soirées ont réuni plus d’1 million de téléspectateurs (vs 123 en 2019).
En avant-soirée, le carrefour de l’information fédère un public curieux de décryptages européen et international d’ARTE Journal (3,1% de pda, 673 000 téléspectateurs, +28% vs. 2019), et de 28 Minutes (3% de pda, 726 000 téléspectateurs, +14% vs. 2019).
Portés par de beaux succès critiques, les séries et fictions, l’offre cinéma et les grands documentaires de la chaîne ont fédéré le public tout au long de l’année :
Côté Série : le thriller Dérapages de Ziad Doueiri avec Eric Cantona a créé l’événement en réalisant le record de l’année pour ARTE avec 10,1% de pda et 2.505.000 téléspectateurs ; L’Agent immobilier d’Etgar Keret et Shira Geffen avec Eddy Mitchell et Mathieu Amalric enregistre 6,4% de pda et 1.454.000 téléspectateurs ; l’ambitieuse coproduction européenne Kidnapping de Torleif Hoppe avec Charlotte Rampling a atteint quant à elle 7,2% de pda et 1.440.000 téléspectateurs. Citons encore la série internationale No man’s land de Maria Feldman, Eitan Mansuri, Amit Cohen et Ron Leshem avec Félix Moati et Mélanie Thierry qui a bénéficié d’un dispositif événementiel consistant en une preview intégrale de 2 mois en amont de la diffusion – ce qui lui a permis d’atteindre plus de 4 millions de vidéos vues tout en stimulant son audience antenne (4,8% de pda et 1.116.000 téléspectateurs).
Côté Fiction : le délicat portrait de femme Claire Andrieux de Olivier Jahan avec Jeanne Rosa arrive en tête avec 6,7% de pda et 1.696.000 téléspectateurs, le téléfilm allemand Un bon flic de Lars Becker avec 1 666 000 téléspectateurs pour 6,2% de pda, la comédie Si tu vois ma mère de Nathanaël Guedj portée par le tendre duo Félix Moati et Noémie Lvovsky a réuni 1.387.000 téléspectateurs soit 4,8% de pda ou encore Amour fou de Mathias Gokalp avec Clotilde Hesme et Jérémie Rénier a réuni 1.302.000 téléspectateurs avec 6,9% de pda.
L’offre Cinéma attire toujours autant le public. Parmi le palmarès, citons : Les huit salopards de Quentin Tarantino (9,8% de pda et 2.160.000 téléspectateurs), L’ivresse du pouvoir de Claude Chabrol (9,4% de pda et 2.155.000 téléspectateurs), La chambre bleue de Mathieu Amalric (6,9% de pda et 2.044.000 téléspectateurs), L’heure d’été d’Oliver Assayas ou encore, dans un cycle François Truffaut, La mariée était en noir (7,8% de pda et 2.020.000 téléspectateurs).
Côté Documentaire : le très sensible documentaire Petite fille de Sébastien Lifshitz a touché 1.528.000 téléspectateurs avec 6 % de pda, La face cachée des énergies vertes de Jean-Louis Pérez et Guillaume Pitron 1.290.000 téléspectateurs pour 4,8% de pda, Goulag, une histoire soviétique de Patrick Rotman 1.351.000 téléspectateurs pour 5,9 % de pda, La Nuit des longs couteaux de Marie-Pierre Camus et Gérard Puechmorel 1.290.000 téléspectateurs pour 5,8% de pda, Les châteaux du Moyen Age de Martin Becker et Sabine Bier 1 347 000 pour 5,4% de pda, Ku Klux Klan, une histoire américaine de David Korn-Brzoza 1.201.000 téléspectateurs pour 4,7% de pda, ou encore L’odyssée de l’écriture de David Sington 1.032.000 téléspectateurs pour 4,2 % de pda.
Une croissance exceptionnelle de l’offre numérique
L’audience numérique s’envole avec une croissance de +50%, en cumulant 137 millions de vidéos vues en moyenne chaque mois sur l’ensemble des réseaux de diffusion (soit +50% vs. 2019 et +150% vs. 2018).
Pionnière sur le numérique, ARTE n’a de cesse d’innover en proposant des créations dédiées, des narrations inédites et des dispositifs événementiels.
L’offre séries exclusivement sur arte.tv, lancée en octobre dernier, en est une belle illustration et le public a été conquis par les pépites British inaugurant la proposition : déjà près de 11 millions de vidéos vues pour The Virtues, Inside N°9 ou Young Doctor’s Notebook…
L’emblématique série danoise The Killing de Søren Sveistrup a engrangé près de 22 millions de vidéos vues sur les trois saisons, Kidnapping de Torleif Hoppe dont le succès antenne s’est confirmé avec 3,9 millions de vidéos vues ou encore le polar allemand Géométrie de la mort de Dariusz Jablonski avec 3,8 millions de vidéos vues.
Côté Documentaire : l’investigation Un monde obèse de Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade tire son épingle du jeu avec 2, 9 millions de vidéos vues ainsi que les séries documentaires : Histoire du trafic de drogue de Julie Lerat et Christophe Bouquet avec 2,6 millions de vidéos vues ou encore Décolonisations de Karim Miské et Marc Bal avec 1,6 millions de vidéos vues. Signalons également la forte mobilisation citoyenne autour de la grande enquête sociologique européenne et internationale Il est temps qu’ARTE a lancée en mai dernier : plus de 400 000 répondants et 40 millions de réponses pour ce dispositif unique qui s’est poursuivi avec une collection documentaire dédiée à l’antenne et sur le site.
Coté spectacles, ARTE et ARTE Concert se sont mobilisées plus que jamais en soutien à la création contemporaine, aux artistes et aux festivals. Parmi les records à l’antenne, citons le concert du nouvel an de la Fenice à Venise qui a réuni 695 000 téléspectateurs et 3,7% de pda, la soirée lyrique à la Scala de Milan avec 2,6% de pda et 413 000 téléspectateurs ou Le lac des cygnes à l’Opéra de Kiev avec 338 000 téléspectateurs et 2,5 % de pda. Du Hellfest aux Indes Galantes de Rameau à l’Opéra de Paris en passant par Dans le club qui fédère la scène rap, la proposition éclectique d’ARTE Concert a cumulé 51 millions de vues en 2020.
Une envolée des chaînes sociales
Sur Youtube, les chaînes ARTE qui comptent six millions d’abonnés ont connu une progression spectaculaire avec une augmentation de +73% par rapport à 2019, soit la plus forte croissance dans la catégorie télévision sur YouTube en 2020. Parmi les tops, citons la série documentaire Une espèce à part (2,5 millions de vidéo vues), Ces financiers qui dirigent le monde - BlackRock (2,5 millions de vidéos vues) ou La leçon de géopolitique du Dessous des cartes (3,5 millions de vidéos vues en 2020).
Les créations numériques se sont également distinguées : parmi les plus emblématiques, on retrouve les web-séries Tu préfères de Lise Akoka et Romane Gueret (8,7 millions de vues), Amours solitaires de Joris Goulenok, d'après les publications de Morgane Ortin (3 millions de vidéos vues) ou encore 18h30 de Sylvain Gouverneur et Maxime Chamoux (2,2 millions de vidéos vues). Le public a également plébiscité FAQ qui culmine à 16,2 millions de vues sur Snapchat et Instagram.
Même constat sur Facebook où la chaîne fédère désormais près de 7 millions de fans : l’audience vidéo mensuelle a augmenté de +42% de janvier à octobre 2020.
Avec déjà 1,8 million d’abonnés sur Instagram, ARTE a multiplié son audience par cinq en un an avec des créations dédiées.
Enfin, l’appétence du public pour le podcast se confirme. Précurseur sur ce format, ARTE Radio cumule désormais en moyenne chaque mois près de 2 millions d’écoutes (soit +135% vs. 2019, sur l’ensemble des réseaux). En 2020, le podcast Gardiens de la paix d’Ilham Maa s’est démarqué avec 1,5 millions d’écoutes.