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Inédits, Syrie : Les dessous du conflit et Daech : le dilemme de la justice, ce soir à 20h50 sur Arte

Inédits, Syrie : Les dessous du conflit et Daech : le dilemme de la justice, ce soir à 20h50 sur Arte
Ce soir dès 20h50, Arte diffusera deux documentaires inédits : « Syrie : Les dessous du conflit » et « Daech : le dilemme de la justice ».
 
20h50 – Syrie : Les dessous du conflit
En près de dix ans, le conflit syrien a causé la mort de centaines de milliers de personnes et jeté dans l’exil quelque 12 millions de réfugiés civils. Comment les manifestations pacifiques de 2011, déclenchées par l’onde de choc contagieuse du printemps arabe pour réclamer un renouveau politique, ont-elles abouti à la pire catastrophe humanitaire du XXIe siècle ?
Férocement réprimée par le régime de Bachar el-Assad, la rébellion populaire se mue en révolte, et l’escalade de violence instaure peu à peu une effroyable guerre civile. Soutenu par l’Iran et la Russie, le dictateur, qui n’hésitera pas à user d’armes chimiques contre sa propre population, refuse de plier face non seulement à ses opposants, mais aussi aux condamnations ambiguës de puissances étrangères, comme la Turquie, les États-Unis, les États du Golfe ou encore Israël. Les cartes sont rebattues en profondeur avec l'offensive en 2014 de l’Organisation État islamique, alias Daech, qui entraînera l’intervention armée d’une coalition internationale, et complexifiera d’autant plus le rapport de force.
L’ancien ambassadeur américain à Damas Robert Ford, le politologue russe Dmitri Trenine, ou encore les Syriens Burhan Ghalioun et Zaher el-Sakat, respectivement ancien président du Conseil national de l'opposition au régime et haut gradé militaire ayant fait défection, exposent l'enchaînement des causes qui ont entraîné le peuple syrien dans son interminable descente aux enfers, des origines du conflit aux jeux d’influence dévastateurs des puissances étrangères.
 
22h20 – Daech : le dilemme de la justice
Comment et où juger les milliers de Français, Belges et Tunisiens partis grossir les rangs de l’État islamique ? Christophe Cotteret explore les enjeux de ce dilemme judiciaire inédit. 
En mars 2019, l’État islamique perd son dernier bastion à Baghouz, en Syrie. De nombreux étrangers figurent parmi les milliers de combattants arrêtés. Depuis 2011, au moins 5 000 Européens et plus de 3 000 Tunisiens auraient rejoint les foyers djihadistes en Syrie, en Irak et en Libye. Certains y ont perdu la vie, d’autres, parmi les "revenants", ont exporté la violence dans leurs pays d’origine à partir de 2013. Face à la vague d’attentats qui les ensanglante alors, la France et la Tunisie décrètent l’état d’urgence, quand la Belgique adopte des mesures d’exception. Aveux extorqués sous la torture, détentions abusives, perquisitions administratives, assignations à résidence, pressions sur les familles… : avocats et ONG dénoncent les atteintes – graduelles selon les pays – aux droits humains engendrées par l’impératif sécuritaire.
Le sort de leurs ressortissants arrêtés dans les zones de conflit pose par ailleurs un épineux problème aux démocraties : en l’absence de preuves suffisantes, comment juger les crimes perpétrés à l’étranger ? Ceux-ci relèvent-ils du terrorisme ou des crimes de guerre ? Comment gérer la détention, puis la libération des rapatriés ? Contrevenant à ses obligations, la France a délégué cette tâche à la justice irakienne, qui prononce pourtant des peines de mort à l’issue de procès expéditifs, selon la rapporteure des Nations unies Agnès Callamard. 
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