Sur son site internet, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) répond à plusieurs plaintes de téléspectateurs, qui font suite à des séquences télévisuelles ayant provoquées des polémiques et parfois de vifs débats. Le CSA n’a relevé aucun manquement et n’est intervenu auprès qu’aucune chaîne.
Émission « Sept à huit » diffusée le 16 février 2020 sur TF1
Le CSA a été saisi au sujet d’une séquence du magazine d’information Sept à huit diffusée le 16 février 2020 sur TF1, durant laquelle un témoin a été grimé, à l’aide d’un maquillage venant assombrir sa peau.
Après examen, le Conseil a relevé que le maquillage du visage du témoin avait été réalisé dans l’unique but de protéger son identité. Dans ces conditions, aucun manquement de la chaîne à ses obligations conventionnelles n’a été identifié.
Toutefois, le Conseil a alerté la chaîne sur la maladresse de l’utilisation d’un tel procédé, qui a pu légitimement émouvoir une partie du public.
Reportage sur l’activité d’un kinésithérapeute dans le contexte de l’épidémie de Covid 19 diffusé le 29 mars 2020 sur TF1
Le CSA a été saisi d’un reportage consacré à l’activité d’un kinésithérapeute diffusé au sein du Journal du week-end, le dimanche 29 mars 2020 sur TF1.
Après examen de la séquence, le Conseil a considéré qu’il n’était pas de nature à porter préjudice à la profession de kinésithérapeute ni à promouvoir des comportements contraires aux recommandations officielles relatives à l’épidémie de Covid-19.
Le CSA n’a donc relevé aucun manquement de la chaîne à ses obligations et a répondu en ce sens aux plaignants.
Émission « C Canteloup » diffusée le 6 avril 2020 sur TF1
Le CSA a été saisi au sujet d’une séquence portant sur les faits survenus à Romans-sur-Isère, diffusée dans l’émission C’est Canteloup, sur TF1 le 6 avril 2020.
Après examen, si le Conseil a compris la très forte émotion que la diffusion de cette séquence avait pu susciter, il a considéré, au regard du genre humoristique du programme concerné, que les propos n’avaient pas excédé les limites de la liberté d’expression. En l’absence de manquement, il n’est donc pas intervenu auprès de la chaîne et a répondu en ce sens aux plaignants.
Reportage sur l’organisation de la Poste durant le confinement diffusé le 17 avril 2020 sur TF1
Le CSA a été saisi au sujet d’un reportage sur l’organisation de la Poste durant la période de confinement, diffusé dans le journal télévisé de 13h le 17 avril 2020, sur TF1.
Après examen de la séquence, le Conseil a considéré que ni les propos du journaliste lors de l’introduction du sujet – même si ces derniers ont pu être perçus comme excessifs –, ni le reportage lui-même, factuel et ouvert aux réactions des différents usagers d’un bureau de poste local, n’avaient excédé les limites de la liberté éditoriale de la chaîne.
Dans ces conditions, il n’a pas identifié de manquement de la chaîne à ses obligations et a répondu en ce sens aux plaignants.
Cérémonie des César du cinéma diffusée le 28 février 2020 sur Canal +
Le CSA a été saisi au sujet de propos tenus lors de la Cérémonie des César, diffusée le 28 février 2020 sur la chaîne Canal+.
Après examen de la séquence, le Conseil a estimé que les propos tenus n'avaient pas excédé les limites de la liberté d'expression, dont il est le garant, et qui vaut aussi pour les idées polémiques qui heurtent, choquent ou inquiètent.
Dans ces conditions, il n'a pas relevé de manquement de la chaîne à ses obligations et a répondu en ce sens au plaignant.
Reportage sur le trafic et la consommation de drogue diffusé le 17 avril 2020 sur M6
Le CSA a été saisi suite à la diffusion le 17 avril 2020, dans le journal le 19.45 de M6, d’un sujet relatif au trafic et à la consommation de drogue.
Après examen, le Conseil a observé que la séquence, portant sur les risques sociaux induits par le risque de pénurie de produits stupéfiants et aux conséquences économiques qui en découlent pour le trafic de ce type de produits, n’avait ni pour objet, ni pour effet de promouvoir la consommation de drogues ou le non-respect des règles de confinement.
Dans ces conditions, il n’a pas relevé de manquement de la chaîne à ses obligations et a répondu en ce sens aux plaignants.
Série « Scènes de ménage » diffusée le 21 avril 2020 sur M6
Le CSA a été saisi au sujet d’un sketch de la série Scènes de ménage consacré aux allergies alimentaires, diffusé le 21 avril 2020 sur M6.
Après examen, le Conseil a relevé que la séquence relevait d’une œuvre de fiction, genre qui permet une liberté dans la mise en scène des situations, et singulièrement d’une œuvre de fiction humoristique. Au regard de ces éléments, il a considéré que cette séquence ne pouvait être regardée comme incitant à des comportements dangereux. En tout état de cause, il a constaté que les dangers encourus par les personnes allergiques avaient été explicitement rappelés par l’un des protagonistes.
Dans ces conditions, le Conseil n’a pas identifié de manquement de la chaîne à ses obligations et a répondu en ce sens aux plaignants.
Émission « Quotidien » diffusée le 17 mars 2020 sur TMC
Le CSA a été saisi d’une séquence de l’émission Quotidien, diffusée le 17 mars 2020 sur TMC.
Après examen, le Conseil a relevé que le port de masques était justifié, dans le cas d’espèce, par les conditions de réalisation d'une émission quotidienne en direct.
Dans ces conditions, le CSA n’a relevé aucun manquement de la chaîne à ses obligations et a répondu en ce sens aux plaignants.
Émission « Chroniques criminelles » diffusée le 12 avril 2020 sur TFX
Le CSA a été saisi à la suite de la diffusion sur TFX, le 12 avril 2020, de l’émission Chroniques criminelles, consacrée à un homicide survenu en 2005. Le plaignant, cité dans l’émission comme complice, considérait que l’émission lui portait préjudice.
Après examen, le Conseil a constaté qu’au cours de ce programme, les différents intervenants avaient pris la précaution de relayer les différentes versions données par les protagonistes de l’affaire, de préciser que le plaignant avait nié sa participation à ce crime, et de rappeler la peine qui avait été prononcée à son encontre ainsi que ses motifs.
Dans ces conditions, le Conseil n’a pas relevé de manquement de la chaîne à ses obligations.
Il n’est donc pas intervenu auprès d’elle.
Reportage sur la fin de vie d’un patient atteint du Covid-19 diffusé le 17 avril 2020 sur BFMTv
Le CSA a été saisi au sujet d’un reportage diffusé le 17 avril 2020 sur BFM TV, au cours duquel des images d’une personne décédée du Covid-19 à l’hôpital ont été diffusées.
S’il a exprimé sa compréhension à l’égard du plaignant, le Conseil a relevé que l’objectif premier du reportage était de montrer le travail du personnel soignant et d’informer le public sur la gravité du Covid-19. Ainsi, il a considéré que l’éditeur n’avait pas méconnu son obligation de respecter les droits de la personne.
Par ailleurs, en l’absence de toute complaisance et d’images dégradantes ou sensationnalistes, il n’a pas identifié de manquement aux obligations de la chaîne concernant la protection de la dignité de la personne humaine.
Émission « L’Heure des pros » diffusée le 17 avril 2020 sur CNews
Le CSA a été saisi au sujet de propos tenus dans l’émission L’Heure des Pros, diffusée par la chaîne CNews le 17 avril 2020.
Après examen, il a observé que, suite aux déclarations controversées de l’expert invité en plateau concernant l’origine du COVID-19, les différents participants à l’émission avaient fait part de leurs interrogations et remis en question ces propos.
Dans ces conditions, il n’a pas relevé de manquement de la chaîne à ses obligations et n’est pas intervenu auprès d’elle.
Émission « En toute franchise » diffusée le 29 mars 2020 sur LCI
Le CSA a été saisi au sujet de propos tenus durant l’émission En toute franchise, diffusée le 29 mars 2020 sur LCI.
Après examen de la séquence, le Conseil a estimé que, grâce à l’intervention de deux autres participants à l’émission, la séquence avait été très brève et les enjeux avaient été rapidement rappelés, en termes apaisés.
Aucun manquement de la chaîne à ses obligations n’a donc été relevé, et le Conseil a répondu en ce sens aux plaignants.