Au sommaire du magazine d’information « Envoyé spécial », présenté par Elise Lucet, ce soir à 21h05 sur France 2 :
Des animaux dans la ville
C’est l’une des rares bonnes nouvelles du confinement : moins de bruit, moins de pollution, moins de trafic… La nature a très vite repris ses droits. Et comme par miracle, les animaux ont réapparu, pour le plus grand émerveillement des spécialistes qui les observent.
"Envoyé spécial" a suivi nuit et jour ces passionnés pour découvrir des animaux dans un décor surréaliste : les chouettes hulottes, les renards et leurs renardeaux au cimetière du Père-Lachaise, les hérons cendrés sur les bords de la Seine, les lapins dans le parc du château de Versailles, des chauves-souris avenue Foch à Paris, et tous les oiseaux dont le chant s’entend davantage désormais. Ces animaux n’avaient pas totalement disparu mais ils restaient discrets et fuyaient la pression humaine. A l’heure du déconfinement, leur laisserons-nous un peu plus de place ?
Mulhouse, retour à la vie
C’est une ville qui a particulièrement souffert et qui renaît : les équipes d’"Envoyé spécial" sont retournées à Mulhouse voir ceux que le confinement brutal et la vague épidémique avaient frappés de plein fouet. Comme Guy, médecin à la retraite qui pratique toujours. Sa fille Gaëlle doit enfin prendre ses nouvelles fonctions aux urgences et ses petites-filles continuent l’école à la maison à cause du maintien de la fermeture des établissements scolaires.
De leur côté, Yves et Françoise rouvrent leur restaurant familial dans le marché couvert avec des plats à emporter. Leur serveuse Anne, heureuse de retravailler, se demande ce qu’elle fera pour les vacances. "Envoyé spécial" retrouve également Jonathan, l’hôtelier, et Claude, dans sa boutique de lingerie, qui attendent le retour des clients. Aujourd’hui, ils ont tous retrouvé le sourire malgré leur inquiétude.
Test à domicile
C’est l’un des outils pour empêcher le virus de se propager à nouveau et éviter ainsi une deuxième vague : des volontaires comme Camille se rendent au domicile de malades du coronavirus. Avec blouse, masques, gants et écouvillons, ils les testent et les informent, en leur donnant des conseils pour s’isoler et protéger leurs proches.
Cette méthode du "porte-à-porte" a fait ses preuves pour lutter contre le choléra en Haïti. Mais, nouvelle en France, elle réserve aux bénévoles quelques surprises…
La vallée du bonheur
C'est l’histoire d’une renaissance, celle de la vallée des Aldudes, un petit territoire enclavé au fond d'une vallée pyrénéenne, qui a su résister à la désertification et au chômage. Tout commence par une idée : celle d’un boucher-charcutier qui reprend avec une poignée d'éleveurs une ferme familiale pour y relancer une race ancienne de porcs basques. Un élevage artisanal, avec en tête l’envie de produire uniquement de la qualité.
Aujourd'hui, les jambons et produits de salaisons locaux s'exportent jusqu’à Hong Kong, Singapour ou encore au Canada. Emportés par cet élan, les autres habitants de la vallée s’y mettent à leur tour : truites de montagne, fromages de brebis, la vallée se spécialise dans les produits du terroir haut de gamme. Et ça marche ! A l’heure où de nombreux villages meurent faute de travail et d’habitants, la vallée revit. Les jeunes n’ont plus besoin de partir en ville, ils préfèrent rester vivre dans leur village, de nouvelles familles viennent s’installer, il a même fallu ouvrir une crèche et des écoles.