Au sommaire du magazine d’information « Complément d’enquête », présenté par Jacques Cardoze, ce soir à 22h50 sur France 2, une enquête inédite intitulée : Escort-girls, « sex tours » : les maisons closes du net.
C’est une prostitution qui se cache à peine. Sur les sites de libertinage, des femmes aux poses suggestives vous proposent leurs charmes contre des « roses ». Comprenez : des euros. D'où viennent ces « escort-girls » ? Qui gère ces plateformes soupçonnées par la police d’être des maisons closes virtuelles ?
Pendant un an, Complément d’enquête a passé au crible les deux principaux sites d'escorting en France. Grâce à un programme informatique spécialement conçu pour l’occasion et branché 24 heures sur 24, nous avons collecté des données précises : chiffre d’affaire, âge, nationalité des prostituées... Après des mois de négociation, des « escort-girls » ont accepté de témoigner devant notre caméra. Comme Déborah, fonctionnaire et prostituée à ses heures perdues. Ou Lola, ex-chômeuse de 50 ans et maman de 3 enfants. Ses clients, elle les appelle ses « coquins » et les reçoit dans sa chambre à coucher. Revenu à la fin du mois : 7000 €.
Pour gagner plus de clients, certaines payent un abonnement premium sur les sites, d’autres affichent les dates de leur « sex tour » à travers la France. Une prostitution qui s’étend sur tout le territoire, des grandes villes jusqu'aux communes rurales de moins de 2000 habitants. Le système, simple et rentable, attire même les réseaux d’escort-girls russes ou ukrainiens.
Complément d’enquête sur ces proxénètes fantômes, à l’abri derrière les sites d'escorting. Combien gagnent-t-ils ? Comment parviennent-ils à échapper à la justice ? Leur piste nous a menés jusqu'à Chypre.