Ce soir à 23h10, M6 programmera un nouvel opus du magazine « Enquête exclusive », présenté par Bernard de la Villardière, sur le thème : Gendarmes d'élite : ils protègent la France en terrains hostiles.
Pour protéger les ambassades et le personnel diplomatique dans les zones à risques ou les pays en guerre, la France s'appuie sur une centaine de gendarmes d'élite, les TEASS : les Techniciens en Escorte d'Autorités et Sécurisation de Sites.
À Bagdad (Irak), Mathias et ses collègues gardes du corps de la République (TEASS) gèrent chaque déplacement de l'ambassadeur dans un contexte où le risque terroriste est permanent. Pour la première fois depuis six ans, l'ambassadeur Bruno Aubert rencontre une personnalité irakienne en « milieu ouvert » (un café du centre-ville). Les gendarmes doivent avoir des yeux partout car les diplomates sont des cibles de choix pour les terroristes. Le convoi peut être attaqué et un individu armé risque de surgir à tout instant.
De son côté, le Venezuela traverse une crise économique et politique majeure. Les émeutes et manifestations violentes ont mis le pays au bord du chaos. À Caracas, Romain Nadal, l'ambassadeur de France, s'apprête à recevoir le principal opposant politique du Président en place. Juan Guaido est une cible pour les partisans du régime. Il s'est auto-proclamé président -sa légitimité a été reconnue par de nombreux pays - et il dénonce la corruption du régime en place. L'ambassadeur de France va l'accueillir comme un vrai chef d'État au sein de la résidence diplomatique. Les gendarmes d'élite sont en état d'alerte maximale. Ils doivent pouvoir faire face à toute attaque.
Mais avant d'intégrer le corps d'élite des TEASS, ces gendarmes affrontent une sélection et une formation éprouvantes. Nous avons suivi ce stage de six semaines, encadré par les instructeurs du GIGN. Saut dans le vide, nage en eau glacée et épreuves de résistance au stress : les treize candidats présélectionnés sont obligés de faire preuve d'un moral et d'un physique à toute épreuve s'ils veulent aller au bout. Malgré la détermination et les capacités des candidats, moins d'un sur deux y parviendra.