Sur son site internet, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) annonce une intervention auprès de France Télévisions et réponds à une plainte sur Plus belle la vie.
Série "Plus belle la vie" diffusée le 23 juillet 2019 : réponse aux plaignants
Le CSA a été saisi au sujet de plusieurs séquences traitant du sujet de la gestation pour autrui (GPA) dans l’épisode n° 3847 de la série Plus belle la vie, diffusé le 23 juillet 2019 sur France 3.
Selon l’article 1er de la loi n°86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication : « La communication au public par voie électronique est libre ».
Après examen, le Conseil a relevé que ces séquences s’inscrivaient dans le cadre d’une fiction, genre audiovisuel qui permet une liberté dans la mise en scène des situations.
Dans ces conditions, et au regard de la liberté de création des auteurs, le CSA a considéré que la chaîne n’avait pas manqué à ses obligations légales et conventionnelles.
Il a répondu en ce sens aux plaignants.
Émission "Télématin" diffusée le 3 juin 2019 : intervention auprès de France Télévisions
Le CSA a été saisi au sujet d’une séquence de l’émission Télématin, diffusée le 3 juin 2019 sur France 2, dans laquelle un journaliste a relaté le récit d’une escroquerie en désignant l’auteur des faits comme étant « un juif tunisien ».
Le préambule du cahier des charges de France Télévisions dispose que l’entreprise se doit d'affirmer « sa valeur d'exemplarité en ce qui concerne la lutte contre les discriminations et la représentation de la diversité de la société française ». De plus, l'article 36 de ce texte prévoit que France Télévisions « contribue, à travers ses programmes et son traitement de l'information et des problèmes de société, à la lutte contre les discriminations et les exclusions de toutes sortes ».
Après examen de la séquence, le Conseil a considéré que la formulation utilisée par le journaliste était de nature à nuire aux efforts déployés par France Télévisions pour combattre les discriminations et promouvoir la cohésion sociale.
C'est pourquoi il a demandé aux responsables de France Télévisions de veiller tout particulièrement à ce que ne soient pas véhiculés de préjugés ou d'amalgames.