Ce soir dès 20h50, Arte diffusera les 4 volets de la série documentaire inédite « Travail, salaire, profit ».
Gérard Mordillat et Bertrand Rothé interrogent des chercheurs internationaux sur les concepts fondamentaux de l’économie. Une plongée passionnante, à l'heure où le néolibéralisme traverse une crise profonde.
Premier volet : la notion de "travail", hier et aujourd'hui.
Certains mots sont d’un usage si courant qu’on finit par les utiliser sans en interroger le sens. Comme celui de "travail". Depuis la nuit des temps l’homme travaille : une activité qui n'a pourtant pas cessé d'évoluer depuis le paléolithique. Qu'est-ce que le travail aujourd’hui ? Est-il devenu une marchandise ? Qu'achète-t-on sur le marché du travail ? Pourquoi et comment est apparu le Code du travail ?
Deuxième volet : aujourd’hui, c’est l’emploi qui est souvent utilisé pour désigner le travail. Ces mots seraient-ils de faux jumeaux ?
Le travail et l’emploi apparaissent souvent comme deux termes interchangeables. De façon ordinaire, aujourd’hui, c’est l’emploi qui est le plus souvent utilisé pour désigner le travail… Seraient-ils de faux jumeaux ? Étude des incroyables transformations du management contemporain, ainsi que de l’invention de l’autoentrepreneuriat comme forme moderne de l’emploi.
Troisième volet : les notions de salaire, de revenu universel et de salariat.
"Le salaire est la somme d’argent que le capitaliste paie pour un temps de travail déterminé ou pour la fourniture d’un travail déterminé." Cette citation de Marx est-elle encore valide aujourd’hui ? Après le salaire de subsistance et le salaire différé, l'on voit apparaître les notions de revenu universel ou de salaire à vie. Serait-ce la fin du salariat ?
Quatrième volet : le concept de "marché", qui occupe une place hégémonique dans les sciences économiques.
Aujourd’hui, le marché occupe une place hégémonique dans les sciences économiques. D’Adam Smith et sa "main invisible" aux libéraux contemporains, tous y voient le principe central de l’économie. Forts d’un discours théologico-économique, ils en font un dieu incontestable. Pour les libéraux, le marché a toujours raison. Mais de la guerre commerciale à la guerre entre nations, il n’y a qu’un pas…