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Inédit, Le premier oublié, le lundi 07/10/2019 à 21h05 sur TF1

Inédit, Le premier oublié, le lundi 07/10/2019 à 21h05 sur TF1

Le lundi 07 octobre 2019 à 21h05, TF1 programmera le téléfilm français inédit « Le premier oublié » porté par Muriel Robin et M. Pokora.

Depuis des années, Axel a coupé les ponts avec sa famille, dévastée par un drame dont on lui a fait porter la responsabilité. Quand le cargo sur lequel il est cuisinier fait escale dans sa ville natale, il décide d’aller voir sa mère, Françoise.

Seulement, c'est un choc : elle ne le reconnaît plus. Atteinte de la maladie d’Alzheimer, ce que son frère Ivan et sa sœur Lucie lui ont caché, Françoise oublie désormais des pans entiers de sa vie. Axel est le premier de la fratrie à disparaître de sa mémoire.

Pourquoi lui ? Que se cache derrière cet oubli ? Et alors qu’Ivan et Lucie ont accepté de la faire admettre en centre, Axel s’y oppose frontalement et retarde son départ pour s’occuper d’elle, malgré les tensions. Entre la mère et le fils s'ouvre alors le face-à-face si longtemps redouté et pourtant nécessaire.

Contraints et l'un et l'autre à un voyage dans la mémoire familiale avant que tout ne s'efface, trouveront-ils les clés pour enterrer les fantômes du passé ?

Dans «Le premier oublié», Muriel Robin incarne Françoise, une mère de famille dévastée par un drame dont elle ne s’est jamais remise. Atteinte de la maladie d’Alzheimer, elle ne reconnaît pas son fils cadet, Axel, incarné par Matt Pokora, lorsqu’il revient la voir après des années d’absence. Entre la mère et le fils débute alors un voyage dans la mémoire familiale, aussi redouté qu’essentiel… Rencontre avec la comédienne lors du tournage dans la région bordelaise, au mois de juin dernier.

« Incarner le personnage de Françoise est d’abord l’occasion de mettre la maladie d’Alzheimer dans la lumière. Les téléspectateurs auront peut-être ainsi l’opportunité de mettre des mots sur un mal que la famille peut nier, même lorsqu’elle y est confrontée. Cette maladie dégénérative est à la fois étrange, insaisissable et très éprouvante pour l’entourage car le malade, s’il est présent physiquement, n’est plus vraiment là. Il y a ce fameux deuil blanc à faire. A travers Françoise, je souhaite surtout m’adresser à l’entourage des malades. Il ne faut surtout pas nier l’évidence et essayer, si possible, d’anticiper. La prévention devrait être développée pour reconnaître les premiers symptômes d’un Alzheimer précoce.

Passer des examens relativement tôt permettrait de mieux appréhender la suite. Les proches doivent se protéger car c’est une maladie qui «aspire». Je l’ai malheureusement vécue de près et on peut devenir fou. Chaque jour, on reçoit un nouveau choc et cela est très violent sur le plan psychologique. Enfin, plus inconsciemment, j’ai souhaité incarner ce rôle pour franchir la barrière et me retrouver du côté de ma mère. Bien sûr, nous sommes dans le jeu, mais il y a eu des moments durant le tournage où j’ai pu ressentir ce qu’elle-même a sûrement éprouvé lorsqu’elle se sentait perdue…

Etre une mère, cela ne se joue pas. On se laisse porter par l’histoire, par ce qui est écrit. Je suis ravie d’incarner la mère de Matt. On partage des scènes d’émotion intenses et je suis heureuse de les vivre avec lui. Il ferait un très bon fils ! Dans la vie, il est charmant, bien élevé et très généreux. Il est «normal» et a su rester humble, ce qui n’est pas une évidence lorsque l’on a connu le succès très jeune. Je le trouve très posé et cela donne du poids à son jeu.

Matt Pokora est un homme solide qui a une épaisseur, donc une présence. Son souhait d’incarner un rôle aussi complexe en dit beaucoup sur lui. Il n’a pas choisi d’interpréter un beau gosse qui vit sur un yacht, les cheveux au vent. Matt a refusé la facilité. Il recherchait un rôle qui ait du sens et une authenticité. Il est très intéressant. Je n’ai pas encore vu les rushs mais il est possible qu’il ressorte quelque chose «d’animal» à l’image. Evidemment, son physique ne gâche rien ! Il est beau garçon et il n’y en a pas tant que ça dans le cinéma français. Mais attention, Matt est d’abord un acteur. On ne devient pas comédien. On a du talent tout de suite ou jamais. En plus, c’est un travailleur acharné. Je n’ai pas eu de conseils à lui donner, je n’en ai pas ressenti le besoin. On a répété ensemble en amont et dès le premier clap, il était prêt. Matt est dans une grande sobriété de jeu. Il a tout de suite trouvé sa place.

J’aimerais tourner davantage, comme toute comédienne. C’est vrai que les spectacles où je suis seule en scène ont pris beaucoup de places. Et c’est magnifique, car cela me fait vivre une très belle histoire d’amour avec le public depuis des années. J’ai de plus en plus envie de me sentir utile, de faire bouger les lignes. La carrière de Vincent Lindon me parle beaucoup. Je suis incapable de faire des films juste pour le plaisir de tourner. J’aime à croire en un cinéma utile, engagé et susceptible de faire passer des messages et d’aider un peu les autres. J’ai ce souhait chevillé au corps. On trouve souvent plus de vérité dans les fictions que dans la vraie vie.

Je choisi mes rôles aux coups de cœur. Je suis toujours en quête de rôles qui ont du sens et m’interpellent en tant que femme. J’ai fait un long voyage avec Josée Dayan car elle a un regard très pointu sur l’écriture, doublé du fait qu’avec elle on a l’impression de faire du cinéma. J’ai mûri, beaucoup changé et j’ai désormais besoin qu’un rôle ait de l’épaisseur pour l’incarner. Avec de temps en temps une belle comédie. Comme du champagne !

J’adorerais défendre le problème de l’alcoolisme chez les femmes. Beaucoup boivent en cachette, loin du milieu caricatural de la pauvreté. Je pense en particulier à celles - et elles sont bien plus nombreuses que l’on ne le croit - qui ont une petite bouteille cachée derrière le canapé. Le mari est parti avec une femme plus jeune ou pas, les enfants ont quitté la maison, et puis la couperose arrive. Les ongles et tempes deviennent grises : tout est cassé à l’intérieur. C’est un alcoolisme solitaire qui me touche vraiment car il concerne de plus en plus de femmes. C’est donc un thème que j’aimerais beaucoup porter à l’écran ».

 

Matt Pokora fait ses débuts de comédien dans «Le premier oublié». Il y incarne Axel, qui a coupé les liens avec sa famille, suite à un drame dont on lui a fait porter la responsabilité. Quand le cargo sur lequel il est cuisinier fait escale à Bordeaux, sa ville natale, il décide de rendre visite à sa mère, Françoise, incarnée par Muriel Robin, et qu’il n’a pas revue depuis X années. Pour Axel, ces retrouvailles vont être un choc : elle ne le reconnaît plus… Matt Pokora revient sur sa première expérience d’acteur.

« J’ai toujours voulu faire de la comédie. J’ai reçu beaucoup de propositions, mais jamais celle que j’espérais et j’ai donc refusé de nombreux projets. Au lieu d’attendre que quelqu’un m’imagine dans le genre de rôle que j’aimerais défendre, j’ai décidé de prendre les choses en main. Alors, je me suis plongé dans la lecture de plusieurs ouvrages jusqu’à ce que je découvre Le Premier Oublié, de Cyril Massarotto, dont l’histoire m’a profondément touché. Mon grand-père a été emporté par la maladie d’Alzheimer il y a une dizaine d’années. C’est un sujet qui me touche. Le plus grand regret de ma vie est qu’il n’ait pas eu toute sa tête quand je suis devenu chanteur. J’aurais tellement souhaité partager cela avec lui… Du coup, j’ai pensé aborder ce sujet devant la caméra. Mon manager Thierry Saïd et moi-même avons décidé de nous inspirer de ce roman pour proposer d’en faire un unitaire. Le groupe UGC et TF1, qui souhaitait m’accompagner sur mes premiers pas d’acteur, ont été tout de suite séduits et nous ont accordé leur confiance.

Si je me suis mis à l’écart durant l’année dernière, c’était aussi pour me consacrer sérieusement à la comédie. J’ai pris des cours à Los Angeles et deux mois avant le début du tournage, j’ai travaillé avec le réalisateur Christophe Lamotte pour parfaire mon rôle. J’ai également beaucoup œuvré avec Jérôme, mon coach, qui me suit au quotidien et me fait répéter chaque scène. J’ai donc fait un important travail de préparation en amont. J’ai apprécié de pouvoir apporter ma sensibilité à Axel, de façonner mon personnage à l’image que j’en avais. Christophe Lamotte a été à mon écoute et en même temps, il a su me corriger sur l’intensité, les regards et la gestuelle pour paraître le plus naturel possible. Le langage corporel m’a demandé un travail important en amont, tout comme celui de la mémorisation. Connaître parfaitement mon texte m’a beaucoup aidé car je souhaitais être le plus prêt possible à l’approche du tournage. J’y ai mis la même exigence que dans mon métier de chanteur. Lorsque je suis en tournée, j’essaie toujours d’arriver le jour de la première sans stress en faisant en sorte que toute mon équipe soit prête. Nos répétitions en amont sont si intenses que le jour J, on peut se permettre de se détendre la journée. J’aborde le métier d’acteur de la même façon.

Il y a une complémentarité entre chnateur et comédien. On retrouve le souci du rythme de la parole, du débit, des silences. Mon expérience de la musicalité m’aide, tout comme le fait de savoir bouger. Cela me permet de me déplacer dans l’espace avec plus d’aisance, de pouvoir m’adapter à tout changement. Sur scène, quand on interprète une chanson, on incarne finalement aussi un personnage dont on raconte l’histoire. Je me suis livré dans plusieurs titres, notamment dans celui que j’ai écrit pour mon grand-père, Comme un soldat. Mon métier de chanteur m’a facilité la tâche. Je suis également habitué à évoluer devant la caméra. Je ne ressens pas de pression particulière lorsque je vois cinquante personnes me regarder en train de jouer. Je ne suis pas de nature angoissée et j’ai abordé cette expérience avec une certaine sérénité. J’ai aussi la chance d’avoir des partenaires qui m’ont mis en confiance à l’image de Muriel Robin, mais aussi Grégoire Champion, Flore Bonaventura ou Francis Renaud. C’est aussi et surtout grâce à eux que je me suis senti à l’aise dès le départ.

Avec Muriel Robin, on s’était brièvement rencontrés, notamment sur les Enfoirés, mais on se connaissait très peu finalement. Notre relation mère-fils s’est surtout façonnée en dehors du tournage, lors des fous rires au maquillage, des coupures déjeuner autour de grandes tablées… mais surtout parce que c’est un sujet qui la touche aussi profondément. Muriel est très attentionnée. Elle m’a offert mon premier siège de comédien, ce qui m’a vraiment touché. On s’apprécie beaucoup, on est très complices et je crois que cela transparaîtra forcément à l’écran. Je souhaite à tout comédien d’avoir une maman de cinéma comme Muriel : c’est génial ! Auprès d’elle, je me suis senti très rapidement en confiance. On joue de façon débridée et cela aide. Spontanément, elle me donne des petits trucs, des petites clés. Je suis moi aussi force de proposition et je n’ai pas hésité à lui suggérer aussi des choses. On échange beaucoup et c’est un vrai bonheur !

Rester humble a toujours été ma ligne de conduite. La vie, c’est comme un escalier. Tous les gens que l’on croise en montant, on les recroisera en redescendant. Ce sentiment m’a toujours guidé. Lorsque j’ai débuté, on m’a sans cesse répété de ne pas oublier d’où je venais, de garder la tête froide, d’avoir du recul sur les choses, de respecter les gens quels qu’ils soient et surtout, de ne jamais se prendre au sérieux. Toutes ces valeurs me parlent toujours au quotidien. J’apprécie plus que tout les personnes humbles et respectueuses.

C’est une première en tant que comédien et si le public m’apprécie dans ce nouveau challenge, alors j’espère renouveler cette expérience car j’adore jouer ! En tout cas, je suis attiré par de nombreux registres. Un film comme Forrest Gump représente le Graal à mes yeux. Tom Hanks est l’un des meilleurs acteurs de sa génération. J’adore les péplums à l’image de Gladiator, mais aussi les comédies féroces comme Le loup de Wall Street. Le spectre est large car je m’intéresse à beaucoup de styles différents. Les rôles puissants m’attirent. Je n’ai pas envie de jouer pour jouer. Je souhaite me réaliser à travers des personnages qui m’inspirent ».

 

Avec : Muriel Robin (Françoise), Matt Pokora (Axel), Francis Renaud (Ivan), Camille Aguilar (Lucie), Grégoire Champion (Noé), Flore Bonaventura (Maureen), Yoli Fuller (Seb), Natalia Dontcheva (Catherine), Michel Vivier (Jeff), Sylvie Malys (Nora), Hamza El Yamani (Cuisinier), Martine Coste (Léa), Michel Theboeuf (Monsieur Bridet), Marina Golovine (Directrice supermarché), Jeff Bigot (Directeur école), Bénédicte Dessombz (Femme brasserie), Lionel Michaud (Policier), Emilie Esquerré (Médecin neurologue), Jean-Adrien Espiasse (Homme 1), Adrien Garcia (Homme 2), Sébastien Boissavit (Type client Noé), Baptiste Brodu (Axel 17 ans), Florent Caniaux (Ivan 20 ans), Kelly Billoir (Lucie 5 ans), Christian Loustau (Simon), Kévin Claverie (Axel 10 ans), Juliette Pivolot (Clara)

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