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Inédit, Aux armes citoyens, partie 2 (1945-1996), ce soir à 22h35 sur France 5

Inédit, Aux armes citoyens, partie 2 (1945-1996), ce soir à 22h35 sur France 5

Ce soir à 22h35, France 5 programmera le documentaire inédit : Aux armes citoyens, partie 2 (1945-1996)

Aujourd'hui, alors que le Service National universel est à l'ordre du jour, Jérôme Lambert et Philippe Picard s'intéressent aux millions de Français passé sous les drapeaux entre 1905 et 1996. En deux fois 52 minutes Aux armes, Citoyens ! revient sur l'un des piliers du pacte républicain.

Étape obligatoire de la vie de millions de jeunes Français jusqu’en 1996, le service militaire a été, pendant plus d’un siècle, l’un des piliers de la République. En formant ses futurs soldats, mais aussi en brassant les classes sociales et les origines, il était l’ultime étape de la « fabrique du citoyen ».

Retracer l’histoire de la conscription, c’est raconter les relations passionnés et tumultueuses des Français avec leur armée. Comment le citoyen-soldat est-il devenu un trait d’union entre la société et son armée ? Et comment ce lien si puissant a-t-il fini par se rompre ?

Racontée à hauteur d’homme, cette grande fresque historique regroupe témoignages et archives et brosse l’évolution de la figure du « bidasse » au fil des générations, en faisant la part belle aux représentations issues de la culture populaire. Une perspective inédite et particulièrement éclairante sur l’histoire française.

 

Seconde partie 1945 - 1996

Du lendemain de la Seconde Guerre mondiale à l’annonce de la suspension du Service militaire en 1996, de la montée de l’antimilitarisme à la professionnalisation de l’armée, cette seconde partie raconte la rupture qui s’opère entre la Nation et son armée.

Après la parenthèse de Vichy, le rétablissement du service militaire s’impose comme une évidence. Les jeunes Français retrouvent le chemin de la caserne, ses rituels et son folklore.

Mais dans les colonies, l’amertume est grande : les anciens combattants issus de l’empire colonial espéraient que leur sacrifice serait reconnu… En vain. En Indochine, à Madagascar ou en Algérie, la contestation s’étend comme une traînée de poudre.

Aucun appelé ne sera envoyé en Indochine. Mais en Algérie, ils partiront, bon gré, mal gré. Cette guerre qui ne dit pas son nom va radicalement changer le rapport des Français au service militaire. Les jeunes mobilisés en Algérie découvrent la violence, la peur, les exactions ; tandis qu’en métropole, l’antimilitarisme et le pacifisme ne cessent de progresser. Le Déserteur de Boris Vian a beau être censuré sur les ondes, les appels à l’insoumission se multiplient.

Lorsque en 1961 le putsch d’Alger fait vaciller la République, les appelés jouent pleinement leur rôle de citoyens-soldats en refusant d’obéir aux officiers putschistes. Mais le conflit qui s’achève a profondément dégradé le lien entre l’armée et la nation. D’autant que la dissuasion nucléaire semble désormais remettre en cause la nécessité de la conscription. Malgré les efforts de l’armée pour moderniser l’image du Service, la période qui s’ouvre avec Mai 68 est marquée par la contestation de plus en plus forte de ce devoir citoyen, qui s’apparente désormais pour de nombreux jeunes Français à une corvée inutile. Et lorsque près de la moitié d’une classe d’âge fait tout pour échapper au service militaire, son rôle de creuset citoyen est remis en cause. La professionnalisation des armées est en marche, renforcée par la fin de la Guerre froide. Elle sera officialisée en 1996, lorsque le Président Jacques Chirac annoncera la fin du service militaire.

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