Au sommaire du magazine d’information « Complément d’enquête », présenté par Jacques Cardoze, ce soir à 23h00 sur France 2, une enquête inédite intitulée : Affaire Steve, ripoux : qui contrôle la police ?
« Où est Steve ? », « Justice pour Steve ! »
Tagué sur les murs ou martelé sur les réseaux sociaux, le prénom est partout.
Le garçon est devenu un symbole. Il est devenu le mort de trop.
Rappelez-vous, le soir de la fête de la musique, Steve Caniço, 24 ans, s’est noyé dans la Loire. A la suite d’une intervention policière musclée lors d’une soirée techno à Nantes.
Son corps a été retrouvé au bout de cinq semaines.
Depuis, la noyade s’est transformée en affaire d’Etat.
Dans cette affaire comme dans tant d’autres, les autorités donnent le sentiment de protéger coûte que coûte les policiers.
Justice est-elle rendue lorsque les forces de l’ordre sont accusées ?
Complément d’Enquête se pose une question : qui contrôle la police ?
Policiers violents ou « ripoux » : c’est l’Inspection Générale de la Police Nationale, la police des polices, qui mène les investigations.
Nous avons mis les « bœufs-carottes » sur le grill. Ils assurent être indépendants, et beaucoup ont du mal à les croire :
comment la police peut-elle enquêter sur ses propres actions ?
L’IGPN reçoit-elle des consignes, des pressions ?
Evidemment, les regards se tournent vers la place Beauvau.
Depuis son arrivée il y a onze mois, Christophe Castaner a sans doute vécu la pire année qu’un ministre de l’Intérieur ait jamais connue.
Chaque samedi, le 1er flic de France envoie ses troupes contenir les assauts des Gilets Jaunes.
Comment s'en sort-il ?
Que pensent les policiers de leur ministre ?
Comment réagit-il face aux accusations de violence policière ?
Complément d’Enquête l’a accompagné dans son quotidien.
Circulez, y’a rien à voir ?