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Malgré une bonne gestion de l’antenne, TF1 doit veiller à l’avenir au bon déroulement des soirées électorales selon le CSA, en réponse à la plainte suite au clash entre Daniel Cohn-Bendit et Gilbert Collard lors des élections européennes

Malgré une bonne gestion de l’antenne, TF1 doit veiller à l’avenir au bon déroulement des soirées électorales selon le CSA, en réponse à la plainte suite au clash entre Daniel Cohn-Bendit et Gilbert Collard lors des élections européennes

Sur son site internet, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) fait connaitre la réponse apportée à la plainte suite au clash entre Daniel Cohn-Bendit et Gilbert Collard lors de la soirée électorale des élections européennes sur TF1

 

La réponse du CSA :

Le CSA a été saisi au sujet de l’altercation survenue entre MM. Daniel Cohn-Bendit et Gilbert Collard lors de la soirée électorale diffusée le dimanche 26 mai 2019 sur TF1.

Aux termes de l’article 2-2-1 de la convention de TF1, « l’éditeur est responsable du contenu des émissions qu’il diffuse. Il conserve en toutes circonstances la maîtrise de son antenne ».

Le CSA a noté les efforts déployés par les journalistes pour mettre fin aux échanges entre les deux invités.

Il a cependant appelé l’attention de TF1 sur la nécessité de veiller à l’avenir au bon déroulement des soirées électorales.

 

Rappel des faits

Un incroyable clash a éclaté entre Gilbert Collard (Rassemblement national) et Daniel Cohn-Bendit (ancien député européen et désormais soutien de la liste de La République en marche) lors de la soirée électorale Européenne 2019 sur TF1, le 26 mai dernier.

Gilbert Collard a rapproché à TF1 que Daniel Cohn-Bendit soit présenté comme grand témoin (en raison de son expérience de débuté européen) et non comme représentant de La République en marche. Ce dernier était représenté en plateau par Stanislas Guérini, délégué général du parti.

Ce reproche a dévié en clash puis en insultes. La séquence tourne à la cacophonie et devient presque inaudible pour les téléspectateurs.

Les présentateurs ont tant bien que mal tenté de maitriser l’antenne. Gilles Bouleau est allé jusqu’à demander à la régie de couper leurs micros et à rappeler qu’ « ici vous êtes entre adversaires politiques, vous n'êtes pas des ennemis et vous ne vous insultez pas ». Le calme est progressivement revenu mais Gilbert Collard a quitté le plateau. Gilles Bouleau a alors rappelé que « Ceci n'est pas un théâtre, ni un tribunal ».

A la fin de l’édition spéciale, Anne-Claire Coudray a présenté les excuses de la rédaction « pour ces insultes que vous avez entendu sur ce plateau ».

Nous vous proposons de voir ou de revoir ce clash dans la vidéo ci-dessous.

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