Nostalgie, retour sur une émission culte : Le Bigdil

Cet été, la Télé crève l’écran revient sur des émissions cultes qui ont marqué le PAF. Aujourd’hui : Le Bidgil.

Après le succès de L’or de l’appel entre mars 1996 et juin 1997, Vincent Lagaf’ lance sur TF1 le 02 février 1998 Le Bigdil, un nouveau jeu qui deviendra un véritable phénomène grâce à des personnages emblématiques comme Bill, les Gafettes, Ramuntcho et DJ Aspé. Le jeu est adapté du format américain Let's Make a Deal.

6,1 millions de téléspectateurs soit 31% du public et 40% des femmes de moins de 50 ans regardent la première. Le jeu va faire des pointes jusqu’à plus de 7 millions de personnes en avant soirée sur TF1.

Les audiences s’affaissent sur la saison 2002/2003 autour de 5 millions de fidèles. Le jeu se retrouve alors battu par le 19/20 de France 3. TF1 décide alors de remonter le Bigdil à 18h00 sur la saison 2003/2004 pour privilégier la télé-réalité à 19h00 et lancer le jeu des boites animé par Arthur : A prendre ou à laisser.

Une toute nouvelle formule avec de nombreuses épreuves inédites est mise à l’antenne le 8 septembre 2003 dans un décor flambant neuf avec une piscine sur le plateau ; mais les audiences vont continuer de baisser pour tomber à 3 millions de téléspectateurs soit 25% du public. Vincent Lagaf’ et TF1 décident donc d’arrêter le jeu en juillet 2004 après 7 saisons et 1395 numéros.

Vincent Lagaf’ reste sur TF1 malgré plusieurs pauses. Il va animer Crésus (2005-2006) puis Le Juste Prix (2009-2015) et Boom (2015) avant de quitter la chaîne.

Aujourd’hui, il existe une véritable nostalgie pour toute une génération qui a grandi avec Le Bigdil. Depuis plusieurs années, des rumeurs de retour du jeu circulent. Dernièrement Vincent Lagaf’ déclarait au site Toute la télé : « Reprendre Le Bidgil en quotidienne me plairait beaucoup. Je suis convaincu qu’il a sa place. Demain, TF1 m’appelle pour refaire Le Bidgil même en hebdomadaire, j’arrête tout et je fonce ». Il y a un an, il disait pourtant que tout retour était impossible en raison du coût du format.

Dans ce jeu, des candidats réalisent des épreuves dans le but de gagner un maximum de cadeaux ou d’argent pour accéder plus facilement à la finale et peut-être rejouer ces gains et tenter de gagner la voiture du jour.