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Soirée Etats-Unis : massacre par arme à feu et enquêtes sur l’ultra-droite, ce soir à 20h50 sur Arte

Soirée Etats-Unis : massacre par arme à feu et enquêtes sur l’ultra-droite, ce soir à 20h50 sur Arte

Ce soir dès 20h50, Arte programmera une série de documentaire sur les Etats-Unis.

 

20H50 - ÉTATS-UNIS, GENERATION MASSACRE

Restreindra-t-on un jour l'accès aux armes à feu aux États-Unis ? Alors que des lycéens rescapés de la tuerie de Parkland ont lancé un vaste mouvement de protestation, cet état des lieux complet laisse planer une lueur d'espoir.

Chaque année, les armes à feu provoquent la mort de plus de 30 000 personnes aux États-Unis. Newton, Orlando, Las Vegas… : les tueries de masse se répètent avec une glaçante monotonie. Le 14 février 2018, jour de la Saint-Valentin, au lycée de Parkland, le jeune Nikolas Cruz abat quatorze élèves et trois enseignants en six minutes et vingt secondes. Ce massacre déclenche une mobilisation sans précédent chez les lycéens rescapés.

Las des promesses creuses de leurs dirigeants, qui se contentent d'inviter à prier pour les victimes, ces adolescents, qui ont grandi au rythme des fusillades, réclament des lois pour restreindre l'accès aux armes à feu, en particulier les fusils d'assaut, vendus en toute légalité. Rejoint par des vétérans de l'armée américaine, ce mouvement s'appuie aussi sur sa maîtrise des réseaux sociaux.

Sa jeune pasionaria au crâne rasé, Emma González, dénonce avec vigueur l'influence de l'industrie de l'armement sur le monde politique, et en particulier sur le président Trump, qui aurait touché 30 millions de dollars de la National Rifle Association (NRA) pour financer sa campagne.

 

21H45 - GUERRE DES RACES AUX USA ? QUE VEUT L'ULTRADROITE ?

Aux États-Unis, les heurts se multiplient entre membres de l’ultradroite, qui fédère groupuscules racistes, Ku Klux Klan et néonazis, et les "antifas" déterminés à les combattre. Au travers de portraits croisés de représentants des deux mouvances, un documentaire glaçant sur la guerre des races en Amérique.

12 août 2017, à Charlottesville. Lors d’une manifestation de suprémacistes blancs, la voiture d’un activiste d’extrême droite fonce sur la foule des militants antiracistes qui leur font face. Son conducteur fauche une jeune femme, Heather Heyer, et blesse dix-neuf personnes. Aussitôt, le président Trump renvoie dos à dos les militants de l’un et l’autre camp. Au-delà de ce drame, les affrontement se multiplient ces dernières années aux États-Unis entre les deux mouvances : l’ultradroite, qui fédère groupuscules racistes, Ku Klux Klan et néonazis, et les "antifas" déterminés à les combattre.

Richard B. Spencer, jeune propagandiste qui ponctue ses discours de "Heil à la victoire !", incarne cette "alt-right" (pour "droite alternative") décomplexée, prônant un État ethnique et une nation blanche, tout comme Jared Taylor, idéologue à la tête du site American Renaissance, professant l’inégalité des races. Noir, antifa et militant pour les droits de l’homme, Daryle Lamont Jenkins consacre, lui, sa vie à démasquer ces suprémacistes blancs, à organiser des contre-manifestations à leurs défilés, et à alerter sur les dangers qu’ils représentent.

 

22H40 - INFILTRE DANS L'ULTRADROITE - MON ANNEE AVEC L'ALT-RIGHT

Pendant un an, un étudiant a infiltré la branche anglaise de l’"alt-right", cette mouvance de la droite radicale née aux États-Unis. Une immersion inédite dans les rouages des groupuscules néofascistes.

Patrik Hermansson, un étudiant suédois à Londres, a infiltré pour le compte de Hope Not Hate, une organisation britannique antiraciste et antifasciste, le London Forum, un think tank de l’ultradroite anglaise. Sous une fausse identité, il a gravi peu à peu les échelons et rencontré les différents membres de l’organisation, dont son influent dirigeant, Jeremy Bedford-Turner, un ancien militaire notoirement antisémite. L’internationalisation du mouvement lui a également permis de nouer des contacts avec les principaux chefs de file de l’"alt-right" américaine.

Si certaines figures, comme Richard B. Spencer ou son bras droit Jason Jorjani, expriment publiquement leurs volontés suprémacistes, d’autres se font plus discrets, à l’image de Greg Johnson, défenseur du concept d’ethno-État. Invité par des militants de cette "droite alternative", Patrik Hermansson a assisté, impuissant, à la tragédie de Charlottesville en août 2017.

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