Ce soir à 23h45 sur France 3, Avenue de l'Europe consacrera son émission du mercredi 26 juin aux grands enjeux européens de demain avec L’Europe de la dernière chance.
Les Européens se sont massivement déplacés pour élire leurs nouveaux députés européens. Du jamais vu ! Les nouveaux dirigeants de la Commission et du Parlement ont l’obligation de ne pas les décevoir. Ils tentent d’adopter une stratégie ambitieuse autour de la lutte contre le réchauffement climatique et de la protection des citoyens. Mais la montée des populistes et de leur leader italien Matteo Salvini, la faiblesse de la Chancelière allemande et l’imbroglio du Brexit ralentissent considérablement les prises de décisions des chefs d’Etat et de gouvernement.
Hongrie : La montée des populismes
Le pays qui affiche un des taux de natalité les plus bas d’Europe est confronté à une pénurie de main d’oeuvre et au départ des jeunes actifs attirés par des salaires plus élevés à l’étranger. Mais pour le Premier ministre Viktor Orbán, il est hors de question d’avoir recours aux migrants pour occuper les postes restés vacants et faire tourner l'économie. Sous son impulsion, la Hongrie a mis en place une politique nataliste volontariste. Les familles nombreuses sont chouchoutées et les Hongrois sont incités à faire plus d’enfants, le tout dans le respect des valeurs traditionnelles.
Pologne : La difficile lutte contre le réchauffement climatique
80% de l’électricité du pays provient du charbon. Les Polonais en sont les plus gros consommateurs en Europe. Les mines font encore travailler 100.000 personnes. Et ni les politiques, ni les citoyens, dans leur grande majorité, ne veulent remettre en cause cette énergie qui assure leur indépendance. Mais 33 des 50 villes les plus polluées d’Europe se trouvent en Pologne avec des épisodes de smog qui inquiètent les habitants et forcent les municipalités à réagir.
Transports routiers : une concurrence fratricide
Il y a trois millions de chauffeurs routiers dans l’UE. Ils sont les bras armés du commerce international. Or, les Etats européens n’arrivent toujours pas à se mettre d’accord sur leurs conditions de salaire et de travail. Les pays à bas coût comme la Pologne en profitent. On y trouve 800.000 entreprises qui ont trusté le transport de marchandises en Europe et les 300.000 chauffeurs polonais ne suffisent plus. Les transporteurs font maintenant appel à des Ukrainiens ou à des Philippins.
Royaume-Uni : Le casse-tête du Brexit
Les plus démunis votent toujours majoritairement en faveur du Brexit, alors qu’ils sont déjà les principales victimes de ce divorce. L'équipe d'Avenue de l'Europe a retrouvé ces citoyens qui refusent catégoriquement de changer d’avis.