Sur son site internet, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel annonce être intervenue auprès de France 2 suite à une séquence de « Je t’aime, etc » et répond aux plaintes de certains partis suite à la diffusion de « L’émission politique » sur la chaîne publique.
Reportage sur le Marineland d’Antibes dans l’émission "Je t’aime, etc." : réponse au Directeur général du parc
Le CSA a été saisi à propos de la diffusion d’un sujet consacré au Marineland d’Antibes dans l’émission Je t’aime, etc. diffusée le 4 octobre 2018 sur France 2, montrant un dauphin sautant hors d’un bassin.
Le plaignant, directeur général du parc Marineland, reproche à la chaîne d'avoir indiqué " qu'elle a été tournée au Marineland " et qu'il s'agirait " d'une information fausse, cette vidéo [n'ayant] pas été tournée dans les locaux de la société ". Il mentionne également que l'invité de l'émission aurait indiqué de manière erronée qu'il y a dans les parcs aquatiques " une interdiction totale, aussi bien pour les orques que pour les dauphins, de reproduction ".
L'article 35 du cahier des charges de France Télévisions prévoit que " La société fait preuve de rigueur dans la présentation et le traitement de l'information. Elle vérifie le bienfondé et les sources de l'information. L’information incertaine est présentée au conditionnel ".
Le CSA a relevé que la vidéo litigieuse n'avait effectivement pas été tournée au Marineland d'Antibes. En outre, le rectificatif apporté au cours d'une émission ultérieure étant insuffisant et semblant être une justification pour minimiser la portée de l'erreur constatée, le Conseil a estimé que la chaîne avait manqué de rigueur dans la présentation de l'information, en méconnaissance des dispositions de l'article 35 précité. Il a donc demandé à la chaîne de mieux veiller à l'application de ces règles.
Débat en vue des élections européennes diffusé le 4 avril 2019 : réponse à M. Benoît Hamon et à d’autres plaignants
Le CSA a été saisi par M. Benoît Hamon, ainsi que par des militants de la formation politique Génération·s, au sujet du débat organisé le 4 avril 2019 par France 2 dans le cadre de L’Emission politique, dans la perspective des élections européennes, au motif que M. Benoît Hamon n’a pas été invité à y participer.
Le choix d’une chaîne d’organiser un débat réunissant des personnalités politiques, quand bien même serait-ce au titre d’une candidature déclarée à un scrutin électoral, relève exclusivement de sa responsabilité éditoriale. Aucune disposition ne confère au CSA le pouvoir d’imposer à une chaîne la présence d’un intervenant dans un programme particulier.
Le CSA a néanmoins assuré les plaignants et M. Hamon qu’il sera attentif, dès lors que les règles spécifiques applicables aux élections européennes, fixées par la délibération du 4 janvier 2011 relative au principe de pluralisme politique en période électorale, entreront en vigueur, à ce que la liste conduite par M. Hamon bénéficie d’une présentation et d’un accès équitables à l’antenne.
Débat en vue des élections européennes diffusé le 4 avril 2019 : réponse à Lutte ouvrière
Le CSA a été saisi par Lutte ouvrière, lui demandant d’intervenir auprès de France Télévisions pour permettre à Mme Nathalie Artaud de participer au débat organisé le 4 avril 2019 par France 2, dans le cadre de L’Emission politique.
Le CSA a rappelé qu’aucune disposition ne lui confère le pouvoir d’enjoindre à une chaîne la présence d’un intervenant dans un programme particulier.
En tout état de cause, le Conseil sera attentif, dès lors que les règles spécifiques applicables aux élections européennes, fixées par la délibération 4 janvier 2011 relative au principe de pluralisme politique en période électorale, entreront en vigueur, à ce que la liste conduite par Mme Arthaud bénéficie d'une présentation et d'un accès équitables à l'antenne.