Ce soir à 20h50, Arte programmera les épisodes 3 et 4 de la série documentaire inédit « Les coulisses de l’histoire ».
Avec le temps, les travaux des chercheurs révèlent une réalité souvent plus nuancée que les idées communément admises. De l’imposture militaire d’Hitler aux lourdes contreparties du plan Marshall, des motifs oubliés de la capitulation japonaise, au lendemain des bombardements atomiques d'Hiroshima et Nagasaki, au mythe erroné d’un Mao Zedong artisan de la modernisation de la Chine, cette passionnante collection documentaire se penche sur de grands personnages et des événements charnières de l’histoire du XXe siècle pour en proposer une lecture revue et corrigée, portée par un récit limpide tissé de saisissantes archives.
Episode 3
Les explosions atomiques sur Hiroshima et Nagasaki en août 1945 constituent-elles l’unique raison de la capitulation japonaise au sortir de la Seconde Guerre mondiale ? C’est ce que l’histoire officielle a retenu, dans une version qui attribue aux Américains le seul rôle décisif. La véritable cause de la reddition de l’empire du Soleil Levant est pourtant à chercher du côté de la Russie.
Staline voulant récupérer les îles Kouriles et Sakhaline, confisquées par Tokyo en 1905, il est prêt à soutenir le débarquement américain du général MacArthur. Mais le choix du président Truman d’utiliser la bombe le prend de court. Le 9 août, rompant le pacte russo-japonais de non-agression, l’Armée rouge entre en Mandchourie et anéantit les troupes nipponnes.
Episode 4
Les Chinois savent que Mao a contribué à sortir le pays du Moyen Âge mais n’ignorent plus ce que le dogmatisme et l’absurdité dévastatrice de ses options politiques leur ont coûté. Les millions de morts du Grand Bond en avant ou de la Révolution culturelle sont en effet directement imputables à l’aveuglement méthodique du dictateur.
En 2019 en Chine, Mao est visible partout. Son portrait géant trône toujours place Tian'anmen, son effigie est imprimée sur tous les billets de banque. Si la postérité l’a couronné comme le grand architecte de la Chine moderne, plus grand monde aujourd’hui ne fait ouvertement référence à son règne. La Chine sait que le Grand Timonier a contribué à la sortir du Moyen Âge mais n’ignore plus ce que le dogmatisme et l’absurdité dévastatrice de ses options politiques lui ont coûté. Les millions de morts du Grand Bond en avant ou de la Révolution culturelle sont en effet directement imputables à l’aveuglement méthodique du dictateur…