Les terroristes diffusent de l’information. Les enfants peuvent être confrontés à ces vidéos, ces images, ces textes de propagande.
Qu’est-ce que la propagande djihadiste ? Comment la repérer ? Où circule-t-elle ?
Depuis que l’organisation État islamique est apparue, les images sont devenues une arme de propagande.
Les terroristes sont désormais des émetteurs d’informations à part entière. Ils utilisent des effets spéciaux, des montages très clipés, ils empruntent même aux codes du jeu vidéo. Telle une superproduction, leur propagande est mise en scène pour mieux convaincre le jeune public.
Les adolescents doivent d’abord apprendre à recevoir ce type de contenu, car ils peuvent y être confrontés, sur YouTube par exemple. Ils doivent également apprendre à décrypter le contenu lui-même, car ces infos sont de la propagande.
Comment ces vidéos sont-elles fabriquées ? Comment les terroristes utilisent, détournent l’info et la formatent ? Quel est le message global qu’ils veulent véhiculer ? Dans quel but les images, les textes et les vidéos sont-ils diffusés ?
Avec cet Escape News « guerre de l’image », plus que jamais, les adolescents vont apprendre à démêler les pièges du clic facile, de l’image impressionnante trop facilement « gobable » et acquérir un sens critique face à un contenu – parfois attrayant – mais dangereux.
A propos d’Escape News
Présenté par Thomas Sotto, Escape News est une expérience immersive, éducative et ludique d’initiation aux médias et aux réseaux sociaux. Ce rendez-vous hebdomadaire, dès le samedi 10/11/18 à 18h15, à destination des enfants, pour décrypter et comprendre les rouages et les pièges de l’info, est à regarder en famille et sur France 4.
À travers un escape game pédagogique, quatre adolescents de 11 à 15 ans plongent dans la fabrique de l’information en éprouvant ses ressorts, ses pièges, ses codes et ses outils.
Chaque semaine, ils devront résoudre trois énigmes autour d’une thématique d’actualité. L’objectif : apprendre à décrypter les mécanismes de l’information de sa création à sa viralité sur les réseaux sociaux. Y parviendront-ils ? Deviendront-ils de véritables certificateurs de l’info ?