Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Inédit, Tu vivras ma fille, le lundi 17/09/2018 à 21h00 sur TF1

Inédit, Tu vivras ma fille, le lundi 17/09/2018 à 21h00 sur TF1

Le lundi 17 septembre 2018 à 21h00, TF1 programmera le téléfilm français inédit « Tu vivras ma ville ». Adaptée d’une histoire vraie, celle de Karen Aiach, cette fiction est incarnée par Cécile Bois.

Quand Nathalie apprend que sa fille de 3 mois est atteinte d’une maladie orpheline mortelle, elle décide de tout faire pour la sauver. Il n’existe pas de traitement ? Elle le trouvera. Personne ne veut le financer ? Elle remuera ciel et terre pour trouver les fonds et les autorisations.

Bianca doit être opérée avant ses 6 ans, après il sera trop tard. Inspirée de l’histoire vraie et inédite de Karen Aiach. Pour que vive sa fille, cette héroine du quotidien, simple maman, a accompli en cinq ans ce que la science met vingt ans à faire.

Après avoir lu le scénario, je me suis dit : je ne peux pas passer à côté ! J’ai trouvé de la lumière dans le récit, là où j’avais des préjugés. J’ai aimé le fait que ce soit une histoire vraie et que le personnage de Nathalie soit une guerrière : elle se bat sans cesse pour sauver sa fille et ne peut pas se permettre de sombrer.
Nathalie cherche immédiatement une solution pour sauver son enfant. Complètement étrangère au milieu scientifique, elle va passer beaucoup de temps en compagnie d’un chercheur, Simon, pour comprendre la maladie et trouver un moyen de mettre en place un traitement. Ces recherches intensives vont s’effectuer au détriment du temps passé avec sa fille : une distance physique va s’installer...
Il y a des scènes qui montrent à quel point Nathalie partage de l’amour avec sa fille dans l’intimité. Elle lui rappelle sans arrêt le combat qu’elle mène pour elle. Parfois, Nathalie est en colère contre son enfant, ce qui est complètement humain car elle doit faire face à beaucoup d’obstacles. Dans ces moments de doute où elle veut tout arrêter, son mari, Raphaël, est là pour la remotiver…
J’ai abordé le tournage comme l’histoire d’une mère et non comme celle d’une femme qui devient une scientifique. L’aspect théorique ne m’intéresse pas. Au contraire, je me suis attachée au parcours et au combat de cette femme. J’ai laissé parler mes sentiments et mon attachement en tant que mère de famille à travers ce rôle. Durant certaines scènes, j’étais en lutte pour ne pas fondre en larmes tant je me projetais…
Avec une histoire vraie, je n’ai pas la même liberté de jeu que sur un autre rôle. Je ne peux pas inventer ce que je veux : tout a vraiment été vécu et traversé. Lorsque j’ai débuté le tournage, je me suis sentie un peu sanglée par cette réalité : cela m’a fait peur. Je voulais discuter avec Karen Aiach avant d’interpréter quelques scènes pour savoir comment elle avait réagi. Puis, j’ai réalisé que j’allais tomber dans un cercle vicieux à tout lui demander et ainsi, faire une copie forcément plus pâle de ce qu’elle est. Il m’a fallu quelques jours pour m’émanciper et réaliser que ce film reste une adaptation. Par exemple, l’histoire d’amour avec Simon, le chercheur, n’a jamais eu lieu. Ainsi, je peux me permettre de me «lâcher» un peu plus, de raconter ma vision des choses, mon ressenti et d’en discuter ensuite avec Karen.
Le message vient de Karen Aiach. Je suis la médiatrice pour faire connaître et mettre en lumière ce qu’elle a réussi à faire. Je pense que chacun interprétera cette histoire à sa façon. A titre personnel, je peux penser à elle et me dire : «Karen l’a fait, sur un sujet plus difficile, je peux donc moi aussi !» Son histoire a un bel écho dans ma vie aujourd’hui, cette femme est formidable.
Je suis ravie du tournage : l’équipe était extrêmement bienveillante, professionnelle et talentueuse. Arié Elmaleh, qui incarne Raphaël, joue en toute décontraction, et c’est un plaisir de lui donner la réplique. Tout de suite, son interprétation donne une réalité au couple dans ses anecdotes, son attention, certains détails... On a rajouté un peu d’humour dans l’histoire : c’est la vie, il y a bien des moments où Karen Aiach a ri… Concernant Hugo Becker, la rencontre s’est faite plus progressivement car nous avons débuté par des scènes scientifiques et techniques où nous devions être très concentrés. Puis, au bout de quelques jours, nous nous sommes trouvés. Son personnage, Simon, vient apporter un peu de glam ! Je n’ai qu’une chose à dire : «I love my job !»

Cécile Bois

Avec : Cécile Bois (Nathalie), Arié Elmaleh (Raphaël), Hugo Becker (Simon), Lolita Chammah (Cathy), Jean-Claude de Goros (Père de Nathalie), Jean-Pierre Michaël (Dr Dubreuil), Julie Victor (Judith), Stéphanie Pasterkamp (Vanessa), Eric Naggar (Le Chirurgien), Salomé Aïach (Salomé), Chiara Montanari (Bianca 3/4 ans), Tess Osscini Boudebesse Bejjani (Bianca 6 ans), Lola Andreoni (Sophie), Corrado Invernizzi (Le Directeur de recherche italien), Edéa Darcque (La Directrice crèche), Philippe Vieux (Monsieur Vitré), Bertrand Usclat (Le Pédiatre), Marie-France Santon (La Psychologue), Jean-Claude Bolle-Reddat (Le Voisin), Andrée Damant (La Mamie - Salon de coiffure), Céline Caussimon (La Voisine)

Avec la participation de Jacques Weber (Pr Grezly) et Marina Vlady (Elise)

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article