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Suite à l'annonce de l'annulation de la prochaine saison de « Koh-Lanta », suite à des faits susceptibles de relever d’une agression sexuelle, Denis Brogniart, l’animateur du jeu d’aventure depuis 2002 s’exprime, pour la première fois, afin de rassurer les fidèles, dans une vidéo postée sur Twitter :
« Dès que j'ai été prévenu de la situation au petit matin du 5ème jour, j'ai très vite compris que je ne pourrai pas continuer à présenter cette saison. Il était en effet impossible de poursuivre ce programme familial de divertissement alors que des accusations graves étaient portées par une candidate envers un de ses co-équipiers. (…) Et je vous le dis, sans prendre position sur les faits.
Je vous laisse imaginer l’immense déception et la grande tristesse des candidats de cette nouvelle saisons. Néanmoins, ces femmes et ces hommes ont accepté cette décision et je les en remercie. (…) Il n'y avait pas d'autre solution ».
Enfin, Denis Brogniart a conclu « Koh-Lanta reviendra bientôt sur TF1 ».
Les amis, de retour à Paris après l’arrêt du tournage de #kohlanta j’ai envie de vous dire quelques mots. Belle soirée. pic.twitter.com/Su5BkkoLYz
— Denis Brogniart (@DenisBrogniart) 15 mai 2018
Rappel des faits et dernières infos sur l’affaire
Jeudi 10 mai 2018, TF1 et ALP annonçait l’arrêt du tournage de la saison 19 de « Koh Lanta », qui avait lieu dans l’archipel de Kadavu au Fidji (dans le Pacifique), alors qu’il avait démarré depuis quelques jours pour une diffusion dès septembre 2018.
La raison ? « Dans la nuit du 4e au 5e jour de tournage une concurrente a fait état de faits susceptibles de relever d’une agression sexuelle. Ces faits sont formellement contestés par le concurrent concerné » a annoncé ALP.
La victime Candide R., 20 ans, a déposé plainte dimanche. A son retour en France, Eddy G., agresseur présumé, a été placé en garde à vue. Celle-ci a été levée en fin de journée, après avoir été entendu par les policiers. Ce dernier nie les faits. L’enquête continue.
Suite à la plainte, le parquet de Nancy a ouvert une information judiciaire pour agression sexuelle à l'encontre d’Eddy G., 33 ans. Ce dernier récuse « les accusations portées à son encontre par la jeune femme, même s'il confirmait que la nuit des faits dénoncés, il avait dormi à côté d'elle » selon le procureur de la République à Nancy, François Pérain.
La jeune femme a raconté aux enquêteurs qu’elle « s'était réveillée alors que le mis en cause était en train de l'embrasser sur la bouche, avant de pratiquer des attouchements sous ses vêtements. Repoussant à plusieurs reprises la main de son agresseur présumé, elle avait indiqué avoir quitté l'abri où dormait le groupe et s'était confiée à d'autres candidates, puis à des membres de l'équipe de tournage ».
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