Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

François Hollande : le mal-aimé, le lundi 13 mars 2017 à 20h55 sur France 3

François Hollande : le mal-aimé, le lundi 13 mars 2017 à 20h55 sur France 3

Le lundi 13 mars 2017 à 20h55 sur France 3, diffusion du documentaire politique « François Hollande : le mal-aimé ».

Au crépuscule d’un quinquennat surprenant, portrait inattendu d’un président qui l’est tout autant.

C’est l’histoire d’un quinquennat improbable qui s’achève sur un renoncement. Mais c’est aussi l’épopée d’un homme public qui, au faîte de son destin, se retrouve confronté à une impopularité inédite sous la Vème République. Comment un président a-t-il pu créer un tel désamour chez son peuple tout en ayant réussi à engager des réformes de société et à incarner son pays à l’une des pires périodes de son histoire ?

Alors que la France s’apprête à tourner la page d’un quinquennat mouvementé, que va-t-elle retenir de ce président déconcertant ? De celui qui a renoncé à se représenter, au terme de cinq ans de course d’obstacles et de réformes incomprises. Cinq années de solitude à la tête d’un pays meurtri et déboussolé. Cinq années de désamour inégalé envers un président « normal » plus énigmatique que jamais.

 

Dans François Hollande, le mal-aimé, Jean-Michel Djian aborde les raisons du désamour qui s’est instauré au cours de ces cinq dernières années entre le chef d’État et les Français.

Décisions politiques impopulaires, erreurs de communication ou encore scandales d’État, les raisons du malaise entre le candidat socialiste de 2012 et les citoyens sont multiples.

En moins de cinq ans, l’impopularité de François Hollande a atteint des records jamais vus à ce jour sous la Ve République. Certaines des raisons du divorce entre le chef des armées et une grande partie de l’opinion publique trouvent leurs origines dès son entrée en poste. D’autres, avant même qu’il n’arrive à l’Élysée. Lors de sa campagne, il avait déclaré ainsi que son ennemi juré était la finance. Une phrase qu’il traînera comme un boulet tout au long de son quinquennat...

D’autres faux pas relèvent de la maladresse, comme ces vacances qu'il s'octroie à l'été 2012, au lendemain de sa prise de fonction. « Tandis que les plans sociaux s’accumulent et que la croissance est en berne, le président est en congés. Ces images ont laissé une impression de vacance du pouvoir », affirme Hervé Asquin, correspondant à l’Élysée pour l’AFP.

Seulement six mois après la formation du gouvernement, l’affaire Cahuzac provoque une onde de choc dévastatrice. Le ministre qui est chargé de lutter contre la fraude fiscale est accusé par Mediapart d’avoir un compte en Suisse. Contraint de reconnaître les faits après une longue procédure, il finit par démissionner. Thomas Thévenoud, secrétaire d’État, lui emboîte le pas peu de temps après, pour avoir omis de payer ses impôts…

À ces incidents s’ajoutent des mesures qui trahissent aux yeux de beaucoup les valeurs de la gauche. L’adoption du pacte de responsabilité, qui octroie des aides allant jusqu’à 50 milliards d’euros aux entreprises, ou l’adoption de la « loi Travail » contribuent à semer le trouble dans l’esprit des électeurs.

Dans François Hollande, le mal-aimé, Jean-Michel Djian revient sur les événements clés du quinquennat qui s’achève et les nombreux accidents de parcours ayant émaillé les projets du chef de l’État.

Une remise en perspective qui permet de mieux comprendre le bilan du président sortant et, au-delà, la personnalité d’un homme énigmatique, premier chef d’État sous la Ve République à choisir de ne pas se représenter.

 

Source : France 3

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article