Dauphins : le grand spectacle, le vendredi 24 février à 20h55 sur France 3 dans Thalassa

Plongée étonnante avec les dauphins et les orques. De la France aux États-Unis, en passant par l’Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande, Thalassa nous offre, le vendredi 24/02/2017 à 20h55, un tour du monde de l’intelligence animale aquatique. Cétacés sidérants !

Souriant, joueur et rassurant, star du petit écran, nous aimerions tous l’avoir pour ami ! Le dauphin occupe une place à part dans notre imaginaire. Depuis toujours, cet excellent nageur nous attire et nous intrigue. Un sentiment apparemment partagé puisqu’il n’a de cesse de se rapprocher de nous. À quoi est due cette attirance mutuelle ? La réponse tient peut-être à ses facultés psychiques exceptionnelles proches des nôtres... Serait-il notre "double aquatique" ? En captivité ou à l’état sauvage, le dauphin est aussi "victime" de son succès. Star des bassins ou cobaye ? C’est ce que nous allons tenter de savoir !

Sauvés par les dauphins

22 Avril 2014. Adam Walker, nageur de grande distance, traverse le détroit de Cook en Nouvelle-Zélande. Tout va bien jusqu’au moment où il aperçoit dans son sillage un grand requin blanc. Effrayé, paniqué, il tente désespérément de fuir lorsqu’apparaissent des dauphins qui l’encerclent et éloignent le requin. Ils vont "l'escorter" ainsi pendant trois heures !

Des côtes de France à celles des Etats-Unis, en passant par l’Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande, nous allons être étonnés par l’intelligence protéiforme du dauphin. À Hawaï, lors d’une sortie nocturne en pleine mer, un dauphin s’approche d’un plongeur et lui "montre" sa nageoire transpercée par un hameçon. Il faudra de longues minutes aux humains pour libérer l’animal sauvage qui patiente pendant toute la durée de l’intervention...

En Floride, au Dolphin Research Center, l’équipe scientifique réalise des expériences impressionnantes avec les dauphins. Face au "tableau noir", les animaux résolvent des problèmes de calcul mental avec une rapidité que leur envieraient bon nombre d’humains ! Un exemple parmi d’autres pour ce tour du monde de l’intelligence animale qui nous en apprend beaucoup sur notre "double" !

STARS OU COBAYES ?

L’image a choqué des millions de spectateurs, et mis à mal le mythe du "mastodonte apprivoisé"... En février 2010, une soigneuse expérimentée d’un parc aquatique américain meurt en plein spectacle, noyée volontairement par Tilikum, l’orque qu’elle côtoie et dresse depuis des années. Quatre ans plus tard, le documentaire "Blackfish" a retracé cette terrible histoire et provoqué une campagne de remise en cause des delphinariums.

Face aux réactions de l’opinion et aux accusations des défenseurs des animaux, les entreprises qui organisent des shows impliquant des dauphins, des otaries, ou des orques, ont dû bon gré mal gré faire amende honorable. " Si d’un coup d’un seul on les relâche en mer, ce sera très compliqué pour eux ! Ils n’y survivront pas ! " Les professionnels n’ont aucun doute : un rapport de dépendance évident lie bel et bien les animaux aux soigneurs. Mais cela ne signifie pas pour autant qu’il y ait contrainte en permanence, ni a fortiori maltraitance.

Au Marineland d’Antibes, les responsables du parc, les soigneurs et les vétérinaires ont modifié leur approche des animaux. Ainsi sur "scène", les dresseurs ne se donnent plus eux-mêmes en spectacle, finies les chevauchées intrépides ! C’est l’animal qui est face au public.

En France, aux Pays-Bas, en Espagne ou en Grande-Bretagne, Thalassa mène l’enquête dans le petit monde parfois agité des delphinariums. "On veut s’approprier pour notre plaisir quelque chose qui ne nous appartient pas ! Au nom de quoi peut-on disposer d’animaux qui n’ont rien demandé ?" Morgane Perry, biologiste et membre de l’association "C’est assez", fait partie de ceux qui protestent régulièrement devant les parcs aquatiques français pour demander leur fermeture et attaquent ces "lieux de captivité" devant les tribunaux pour maltraitance. Son but est clair : fermer tous ces parcs et ainsi mettre fin définitivement à la captivité des cétacés, comme cela a été fait en Grande-Bretagne.

Source : France 3