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Le Divan de Marc-Olivier Fogiel, saison 3, dès le mardi 17 janvier 2017 à 23h05 sur France 3

Le Divan de Marc-Olivier Fogiel, saison 3, dès le mardi 17 janvier 2017 à 23h05 sur France 3

Le mardi 17 janvier 2017 à 23h05, France 3 lancera la troisième saison du magazine « Le divan de Marc-Olivier Fogiel ».

Sur France 3, il faut désormais compter avec Le Divan de Marc-Olivier Fogiel. Après deux saisons et quarante émissions, l'animateur rempile pour une série de quatorze numéros inédits. Premier invité de cette troisième saison : Julien Clerc. Entretien avec un animateur en quête de différence et d’équilibre.

Marc-Olivier Fogiel invite une personnalité issue du monde de la culture, des arts ou de la politique. Il revient sur des moments de sa vie, de son parcours professionnel, intellectuel, personnel, sur ses choix de carrière, ses croyances, ses regrets et ses envies.

Ce rendez-vous propose d'éclairer de façon originale, dans la forme et sur le fond, une personnalité et son parcours. Un moment unique de confidences et de vérités. Une interview intime, sensible, pertinente et sans tabou.

 

Marc-Olivier Fogiel en dit plus sur la saison 3 :

Depuis le début, je prends beaucoup de plaisir à faire ces émissions. Nous avons produit quarante numéros d’une collection marquée par un éclectisme qui nous permet, par exemple, de passer du philosophe Alexandre Jollien à Fabrice Luchini, ou, comme à la rentrée, de Julien Clerc à Teddy Riner. Je le vis comme un privilège. C’est un programme télévisuel un peu particulier parce qu’il n’est pas contraint par tous les codes de la télévision (obligation de vitesse, buzz à tout prix, dictat de l’audience...). C’est une petite oasis. En tout cas, c’est comme ça que je l’aborde, à côté de mon activité riche à la radio. Je suis reconnaissant envers France 3 de m’offrir cette parenthèse. Les téléspectateurs en redemandent et commentent l’émission d’une manière très touchante. Et je dirais que cette émission m’apporte beaucoup, notamment une forme d’équilibre dans ma vie professionnelle, entre le temps court, rapide de l’actualité et le temps long, plus calme du Divan.
Le registre de l’émission pousse volontiers à l’empathie. Mais tous les cas d'invités ne s'y prêtent pas. Par exemple, avec une personnalité politique, la curiosité est le bon registre, l’empathie ne l’est pas. Il est vrai qu’au début, j’avais plutôt tendance à être presque exclusivement du côté de l’empathie, du fait du dispositif qui m’y incitait. Et puis, à force d’enchaîner les émissions avec des invités tels que Pierre Bergé, Alain Finkielkraut et Jean-François Copé, dans cette configuration particulière où nous ne sommes pas face à face, j’ai pu trouver un registre un peu différent qui me permet d’envisager avec plus de maturité de recevoir des invités politiques. C’est aussi la question de la frontière entre l’intimité et les valeurs. J’étais beaucoup dans le registre de l’intime avec certains invités jusqu’à ce que nous basculions, avec d’autres, dans celui des valeurs sur lesquelles ils se sont construits. Aussi, je peux dire aujourd’hui, et sans autosatisfaction déplacée, que nous sommes fiers, avec Rachel Khan (coproductrice de l’émission) de la formule telle qu’elle est. Je crois que nous avons réussi à trouver une forme de pureté dans l’expression, et c’est pourquoi, au moment où nous réfléchissions à cette troisième saison, nous n’avons pas cherché à rajouter des artifices qui viendraient en perturber l’équilibre.
Assez rapidement, je vais recevoir Bernard Tapie. Je suis très heureux qu’il ait accepté ma proposition parce qu’il a une vie aussi incroyable que bien remplie : ministre, patron d'un club de foot prestigieux, repreneur, passé par la case prison... Riche, puis ruiné, puis riche à nouveau... Il a aussi toute une dimension artistique à travers les films, le théâtre ou encore la musique. C’est une forte personnalité, et j’ai hâte de faire cette émission qui sera sans doute l'une des plus riches, étant donné la densité du personnage.
Avec l’équipe de production, nous avons imaginé un chemin qui permet d’aborder un certain nombre de thèmes, à travers une succession de séquences, ce qui constitue le déroulé de l’émission. Pour autant, il arrive bien souvent que l’invité chamboule cet ordre établi et que le rendu ne soit pas conforme – dans la forme du moins – à ce que nous avions conçu. C'est à ce titre que le travail de préparation est primordial : s’imprégner de la vie et de l’œuvre de l’invité permet ensuite de l’accompagner et de prendre cet autre chemin avec lui, autorise le laisser-aller et le lâcher-prise. Bien entendu, nous finissons par aborder tous les thèmes que nous avions préparés, mais dans un ordre redéfini au cours de l’enregistrement. C’est alors pour moi tout le plaisir de l’exercice que de suivre l’invité, de l’accompagner plutôt que de le diriger. C’est en cela que l’émission est très différente des talk-shows. Ici, c’est plutôt l’invité qui a la main, c’est beaucoup plus partagé. C’est une co-construction, en somme. Ce qui me fait dire que s’il y a bien un mot qui caractérise l’émission, c’est celui de « différence », à tous les points de vue, par rapport à ce qui se fait ailleurs et à ce que j’ai pu faire auparavant. C’est en cela que je savoure la chance que France 3 me donne.

Marc-Olivier Fogiel

Source : France 3

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